vendredi 17 septembre 2010

week end!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vendredi 17 septembre

La matinée a été très longue. Les 3 heures de cours interminables. Heureusement je pense avoir mieux réussit l’exam que celui d’hier (5/10, on sauve les meubles). Mais faire une heure de lecture à voix haute quand tout le monde lit en même temps, je ne vois pas l’intérêt. Retour en maternelle.
Info la plus intéressante des cours (je vous épargne toute la partie grammaire): les cerfs sont considérés par la mythologie japonaise comme les envoyés des dieux. Donc, protégés. Notre prof en a gouté lors d’un voyage aux Etats Unis. Mais au Japon c’est passible de prison. Il y a deux mille ans, tu étais attaché au corps décapité du cerf que tu avais tué, enterré avec et lapidé. Cela a de quoi dissuader.
Konan Daigaku (université)


le triangle avec un trou au milieu est le logo de l'université de Konan

Quelques photos faites pour Catherine.
(toujours à la fac)

détail de l'arbre. Il est écrit: sarusuberi, et en dessous: minhagi___(le dernier symbole est im kanji que je ne sais pas lire) 
crape myrtle en anglais, je n'ai pas la traduction en français.


je n'avais pas vu la mante religieuse avant de faire la photo....

Aprèm à la fac à attendre que les autres sortent de cours. On chatte et squatte la Ajisai room (une pièce qui nous sert de point de rendez vous, c’est le centre d’échange des étudiants étrangers. Il y a une partie pour le personnel, l’autre est pour nous, on a une bibliothèque anglophone à disposition, des casiers avec nos noms, des panneaux d’affichages, des tables, des fauteuils. On peut y travailler, téléphoner, rencontrer des étudiants japonais, Kai y fait même ses échauffements d’arts martiaux quand il n’y a pas trop de monde. C’est là qu’on traine entre les cours quand on n’est pas en train de manger.
 
c'est la deuxième femme en kimono que je vois à Kobé, mais la première fois je n'avais pas eu le temps de sortir mon appareil photo. J'en ai vu deux autres ce soir (le vendredi soir les gens s'habillent pour sortir), mais pour une je n'ai pas pu faire de photo car on était dans la foule, et l'autre est trop sombre.

dans le train. le stéréotype des gens qui dorment est vrai.

j'aime le jeu de lumières. toujours dans le train.

du haut de la passerelle de la gare de Sannomiya (le centre ville)

Puis on s’est rendus en centre ville pour notre séance karaoké (5-7h). On était avec quelques étudiants japonais, donc on a eu droit à quelques chansons japonaises actuelles. A part la dernière (et à l’exception des refrains), j’avais du mal à suivre. On dit que les espagnols parlent vite, mais que dire des japonais ! J’ai vraiment passé un très bon moment. On s’est bien amusés. On était environ 30 personnes. J’espère avoir encore de la voix demain, après deux heures à chanter du Grease et du Linking Park. Eh oui, il y avait de tout.
le hall d'entrée du karaoké

pour vous montrer comment sont faites les salles de karaoké


Yuki, qui a organisé la soirée

on a fini debout sur les sièges


human beatbox en fin de soirée


voici l'appareil qui permet de programmer les chansons sur la télé. Il y a un livre plus gros qu'un annuaire qui répertorie les chansons avec un numéro de code que l'on rentre ensuite dans cet appareil, et toutes les chansons sont mémorisées dans l'ordre où elles sont rentrée, mais on peut changer cela. Je vous rassure on peut changer la langue et le mettre en anglais.

Rien de mieux pour oublier la semaine et profiter du début du week-end.
Après ça, forcément on avait faim, mais les gens ne se décidaient pas, donc j’ai pris le train pour rentrer, en pensant acheter un truc en route. Mais je me suis trompée de train, je suis partie dans le mauvais sens (direction la fac). Après deux stations, le temps de me rendre compte de mon erreur, j’ai fait demi-tour. J’ai écrit aux autres pour savoir où ils étaient (j’ai utilisé les emails sur le téléphone portable ou « keitai », pas si nulle que ça !). Je suis retournée en centre ville, mais n’ai pas trouvé le restaurant où ils étaient, donc je me suis promenée pour faire des photos. (j’ai enfin trouvé le bon réglage pour les photos de nuit). La ville de nuit est absolument magnifique. J’attends de voir ce que donne Tokyo !!!! Rien qu’à Kobe il y a des milliers d’enseignes lumineuses, des gens partout, j’ai vu un mendiant pour la première fois ici, des démarcheurs qui distribuent billets et prospectus, des gars en chemise blanche et oreillettes devant des clubs privés- je crois être tombée dans la rue des clubs de strip tease. Mais dans cette rue, je suis passée devant une toute petite boutique de nourriture, où était assise une femme qui lisait. Même pas une boutique, il n’y avait pour ouverture sur la rue qu’une fenêtre. Je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo. Elle m’a dit oui, a voulu sortir par la porte de derrière pour ne pas ma gêner, je lui ai demandé de rester. J’adore cette photo. Du coup je lui ai acheté les boulettes qu’elle vendait, après lui avoir demandé ce que c’était et n’avoir pas compris (comme souvent dans ce cas là). J’ai refait une photo pendant la transaction. Puis enfin rentrer pour pouvoir manger. Au Japon on ne mange pas dans la rue. Normalement on ne boit pas non plus, mais par cette chaleur on ne tient pas et on nous a dit que c’est toléré en été.


la gare

j'adore!!!

moins bien que l'autre, n'est-ce pas?

comment voulez-vous que je ne me trompe pas de train avec des panneaux d'affichage comme ca!

de retour à Nagata, la rue principale la nuit

Du coup je prends en photo le plat pour vous le montrer. C’est excellent (oishi desu), et cela a sentit très bon pendant tout le trajet. Dedans c'est de la sauce (style bechamel) avec des morceaux de viande. dessus elle a rajouté quelque chose qui ressemble à des pelures de pomme de terre, mais je pense que ce sont plutot des algues ou quelque chose du genre.


Des brochettes que j'ai acheté à la fac pour gouter. C'est des boules de pâtes de soja, peu de goût, mais cela cale bien et cela remplace le sucré.

Voilà pour ce soir. Bisous


N'hésitez pas à vous inscrire sur le site pour me laisser des commentaires, je ne suis pas toujours sûre d'être claire dans mes explications.