Nuit entrecoupée de moments d’éveil complet. Réveil très difficile à 7h. Les odeurs de nourriture me dérangent. Je me replie sur les fruits : quartiers d’orange et de pamplemousse, morceaux de mangue sèche.
Le ciel est très gris, mais il fait lourd et le taux d'humidité est très élevé.
La vue de la fenetre de l'hotel au matin
Les professeurs nous emmènent à l’université en train.
Dans la rue les femmes (très peu d'hommes le font) se protègent toutes du soleil avec des ombrelles en coton (quelques unes utilisent un parapluie à la place). Il y en a de très beaux. Ils sont souvent unis, blanc, beige ou noirs avec une contour en dentelle.
Les bâtiments ne me semblent pas si différent de ce que je peux connaitre. Beaucoup d’immeubles de style européen. Les maisons individuelles sont rarement carrées, les toits sont pointus, en ardoise. Le chemin de l’hôtel à la gare pourrait être celui de n’importe quelle ville européenne à quelques différences près. Les routes sont très larges, les feux sont alignés à l’horizontale. Et sur la gauche nous sommes surpris de voir une rue chinoise apparaitre. C’est l’entrée de Chinatown.
En gare, les trains qui ne s’arrêtent pas (généralement des trains rapides) ne ralentissent pas. Nous sursautons tous. C’est très impressionnant, il vaut mieux ne pas être près du bord.
L’université est à quelques minutes à pieds de la gare, à flanc de colline. On y arrive par une rue qui monte au bout duquel un grand portail en pierre indique l’entrée de l’université. Devant, un gardien en uniforme salue tous les gens qui passent. (Il y a énormément de gens- essentiellement des hommes d’un certain âge- en uniforme, que ce soit à l’université ou dans la rue à certains arrêts de bus par exemple.) Un chemin pavé entre les arbres mène aux premiers bâtiments. Au centre, la bibliothèque, derrière les bâtiments de cours et de l’administration, sur la droite la salle de gym, les terrains de sport et la cafétéria, sur la gauche les boutiques (nourriture et livres), le restaurant, la salle pour les clubs et la salle de spectacle. Ce sont de hauts bâtiments - plusieurs sont actuellement en rénovation de façades, car ce sont encore les vacances pour les étudiants japonais qui ne reprennent que mi septembre). Nous avons tous été étonnés par la propreté de l’endroit (et de la ville en générale. Par terre on n’a pu trouver qu’un seul mégot de cigarette en 3 jours).
Nous rencontrons tout le personnel du centre des étudiants étrangers (KIEC) et on nous explique le fonctionnement de l’année et de la vie ici. On a également droit à une séance de présentation entre les étudiants. On discute avec ceux que l’on ne connait pas encore.
En fin de matinée nous rencontrons, par petits groupes des étudiants japonais du département l’anglais. Il y a deux filles Riu (qui est fascinée par le Mont St Michel) et Azosa, et un garçon : Taro. Ils nous font visiter le campus : les salles où nous auront cours, les boutiques du campus, la bibliothèque, la salle de sport, le KIEC, la cafétéria et la cantine où nous mangeons tous ensemble. Ils nous apprennent ainsi comment cela fonctionne. Les plats disponibles, environ une dizaine, sont affichés sur un mur (avec une photo heureusement), on choisit ce que l’on veut, fait ensuite la queue en conséquence dans la bonne file, une pour les soupes/repas léger et une pour les plats japonais et chinois.
Après, une autre réunion d’information, on nous emmène manger tous ensemble dans un restaurant proche de la fac. Un resto italien (buffet de pâtes et pizzas). C’est le seul qui pouvait accueillir un si grand groupe. Il y a beaucoup de restaurants à Kobe mais les locaux sont plutôt petits.
Restaurant La PausaPuis retour à l’hôtel et repos.
