vendredi 10 septembre 2010

arrivée au Japon

Hôtel Okura, Kobe, Japon.


Le voyage a été long, très long, trop long.

TGV de St Pierre des Corps à la gare TGV de Paris Charles de Gaulle. Puis quelques heures d’attente avec une angoisse grandissante. On se retrouve avec Maxime, on enregistre les bagages sans soucis, malgré les kilos en trop dans la valise et la taille trop volumineuse des bagages à main. Arrivée à Londres Heathrow, train pour Paddington station. De là, on nous affirme que l’hôtel est à quelques minutes de marche. Effectivement, mais ça c’est quand on sait lire un plan et que l’on marche dans la bonne direction… Les bras en compotes, pliés de rire à tel point qu’on était obligés de s’arrêter, il nous a fallut 45 minutes.

La chambre d’hôtel était nettement moins agréable que celle que j’ai eue la dernière fois que j’y suis allée, et il y avait plus de monde. Malgré tout, je pense que c’est le stress plus que toute autre chose qui nous a empêchés de bien dormir.

Le lendemain matin, vers 9h30 on se dirige vers l’aéroport de Gatwick en train. Plus qu’en avance, on enregistre les bagages (on avait du les remanier à l’hôtel car les poids et nombre de bagages à main autorisés n’étaient pas les mêmes que pour le vol précédent). Valise : 29.9kg (maximum autorisé : 30kg). Pour le bagage à main je dépassais en taille et en poids mais comme j’avais des objets fragiles dedans j’ai pu l’emmener tel quel sans rien enlever. Après cela, il devait être midi, nous sommes allés petit déjeuner avant de passer les contrôles de sécurité.

Le premier vol à duré 6 heures. Le temps à passé plutôt vite, on a eu un repas et la technologie dans l’avion fait que l’on trouve à s’occuper facilement. Chaque siège est équipé d’un écran LCD tactile (mais ça il nous a fallut attendre le second vol avant de le comprendre), avec 200 films, 1200 chaines de télé, autant de radio, des milliers de chansons, les infos, des jeux (dont certains multi-joueurs), des informations sur l’avancement de notre vol et surtout deux caméras, une à l’avant de l’avion et une en dessous.

A minuit heure locale on faisait escale à Dubaï . L’aéroport est immense, magnifique, tout en verre, avec des horloges Rolex partout et des boutiques de luxe. Les gens viennent faire du shopping. Il semblerait qu’Emirates a le monopole de cet aéroport. On n’a vu qu’eux.

Comme ils acceptent toutes les devises, nous avons pu prendre un sandwich pour combler les trois heures d’attente, notre faim et éviter de s’endormir.

De Dubaï, nous attendaient 9 heures de vol dans le même avion (nous étions un rang plus en avant). J’ai heureusement réussit à dormir quelques heures au début du vol.

Je suis perdue dans les heures, les jours. On mange ce qu’on nous donne sans réfléchir à quel repas nous en sommes. Peu de temps après le décollage, il y avait un « repas léger » de style japonais. Quelques heures après, on avait le petit déjeuner (sans que l’on comprenne sur quel faisceau horaire sous étions pour manger à cette heure là).

Ma première vision du japon est celle des iles du sud, de toutes tailles, recouvertes de forets ou de villes interminables.

L’eau de la mer intérieure que l’on survole est très calme. On dirait de la gelée.

Kobe est une ville tout en lumière. On survole la cote, sur laquelle se trouve un port qui semble interminable.

L’aéroport du Kansai est une plateforme sur l’eau qui est reliée à la terre ferme par une longue route.

On nous accueille après une très longue attente à la frontière (prise d’empreintes et photo), après avoir récupéré nos valises et rempli les papiers des douanes. C’est Aki, qui a été notre correspondante par email pendant ces derniers mois. Un petit bout de femme pas plus grande qu’une enfant de 10 ans. On rejoint d’autres étudiants qui attendent déjà, on laisse nos valises à une compagnie de livraison installée dans l’aéroport. Aki et l’autre femme qui l’accompagne, dont je n’ai pas compris le nom sur le moment nous donnent des bouteilles d’eau.

Puis il y a une heure de bus de l’aéroport à Kobe (je m’endors) et de là une navette rapide pour aller à l’hôtel. En descendant du bus on rencontre le professeur Konishi et son assistant dont j’ai oublié momentanément le nom, surement parce qu’il est tellement effacé. Le contraste avec Konishi sensei (=prof) est impressionnant. C’est une vraie pile électrique, il passe son temps à faire des grimaces et parle très vite (que ce soit en japonais ou dans un anglais avec un fort accent, que j’ai du mal à comprendre quand je suis trop fatiguée).

Sur la route j’ai vu ces fameux champs de tir de golf (c’est tout à fait l’idée que cela donne). L’herbe était recouverte de balles et dans la lumière des projecteurs on les voyait voler.

Il y a aussi les routes superposées. J’ai vu jusqu’à trois étages. Juste devant l’hôtel, il y en a deux. Cela ressemble à un jeu de construction géant.

Malgré cela, le dépaysement pas complet on retrouve des repères avec les transcriptions dans notre alphabet, des enseignes connues des européens (ikea, McDo, Starbucks).

Il fait nuit de bonne heure. Nuit noire à 6h30, mais cela est compense par les lumières vives de la ville.

A l’hôtel, on retrouve les autres étudiants, arrivés plus tôt dans la journée, et on rencontre le professeur Flower, qui dirige le centre pour les étudiants étrangers (KIEC) cette année. On nous distribue les cartes des chambres (pas de clefs ici, ce n’est pas assez sophistiqué…), les coupons pour les petits déjeuners et de l’argent pour les trois repas qui ne nous seront pas fournis pendant les trois jours d’orientation (environ 60 euros).

Malgré les averses, la chaleur est étouffante. La climatisation à fond partout, il fait très froid à l’intérieur.

J’ai acheté mon premier repas dans une superette du coin (trop fatiguée pour aller au resto). Je voulais quelque chose de frais. Je n’ai pas trouvé grand-chose que je connaisse, j’ai opté pour un plat de pâtes froides. Ce n’était pas fabuleux (mais peut être aussi parce que cela ne se mangeait pas comme cela). Il y avait un œuf cru de caille dont je n’ai su que faire.

Impossible de comprendre quoi que ce soit en japonais, fatigue ou détérioration du niveau ? Les deux sûrement. J’espère que demain j’arriverai à comprendre les profs au moins.