jeudi 16 septembre 2010

pensées pour combler le vide d'une journée peu intéressante

16 septembre
Rien de bien intéressant à vous raconter sur la journée en elle-même. J’ai du rater le test de ce matin. Ils nous ont bien eus, au lieu de nous demander de conjuguer le verbe, ils nous donnaient le verbe en anglais, il fallait donc le traduire. Je n’en connaissais que la moitié : espérons que le reste est bon du moins. Mais la prof s’est étonnée plusieurs fois de notre manque de vocabulaire à tous.
Sinon l’aprèm, cours d’histoire de l’art encore, et premier cours de linguistique comparée.

Donc pour ne pas vous laisser en reste, quelques pensées de la journée et informations que j’ai pu oubliées de noter les autres jours.
Il y a à Kobe des sangliers qui se promènent dans la ville. Les étudiants qui habitent près de la montagne ont été mis en garde. Moi on m’a juste dit qu’il y avait une famille de sanglier qui se promenait dès fois près de la station où je prends le train le matin (Kosoku-Nagata).
Pour rester sur les animaux, à midi, on a acheté de quoi manger à la fac, et au lieu de manger au resto, on s’est installés dehors avec des amis. Il faisait bon (la température baisse de jour en jour, j’ai même eu froid cette nuit) malgré la tempête de cette nuit, que je n’ai pas entendue. On a vu arriver en volant une étrange bestiole, que l’on a d’abord pris pour une chauve souris vu la taille et des ailes sombres et du corps. Mais elle s’est approchée de nous et c’est en fait un énorme papillon. Je regrette de ne pas avoir eu d’appareil photo avec moi à ce moment là. Il était magnifique. Nous étions les seuls à le suivre du regard entre les tables, personne n’y prêtais attention, donc on en reverra peut être.
Pluie l’après midi pendant que l’on était en cours, mais ciel bleu et soleil vers 4h. Alors qu’à 2h j’avais l’impression qu’il commençait à faire nuit. Le ciel est souvent gris à Kobe.
Repas midi : sorte de plateau avec plusieurs petits trucs à gouter (c’est parfait pour nous, pour découvrir) : omelette, salade de pomme de terre (ils en font beaucoup), pain de riz avec dessus des garnitures (poisson émietté, algues, pêche au vinaigre- elle devient pas plus grosse qu’un grain de raisin, mais immangeable tellement c’est acide), des beignets de crevette et poisson, et quelques morceaux de différentes pâtes que je n’ai pas aimé. Un peu trop gros comme plat, en fait. Je n’ai pas fini, mais du coup dans l’aprèm à nouveau faim. Je goute donc un pain de riz appétissant avec de l’œuf et du crabe qui me faisait envie depuis plusieurs jours.
Le soir, okonomiyaki (comme j’avais mangé au resto les premiers jours). Ayaka les fait elle-même, sur une grande plaque chauffante. Je demande la recette : œufs, farine, eau. Comme garniture elle rajoute du chou, du bacon et du calamar. Elle ne les fait pas cuire avec la sauce, chacun la rajoute ensuite dans son assiette. Elle en a fait deux par personne, mais comme Kota, je n’ai pas pu finir.
Sur un autre sujet, j’ai remarqué que la majorité des voitures sont blanches. Et toujours neuves. Il n’y a aucune voiture ancienne, et aucune- que j’ai remarquée- qui soit abimée. Mais par contre je ne les trouve pas belles. Elles sont petites, ni vraiment rondes ni carrées comme les voitures plus anciennes.
En restant sur les transports, Max m’a fait remarquer combien les rails du train sont propres. En France, en Angleterre, en Espagne, partout, il y a des papiers, des mégots de cigarette, de l’herbe qui pousse. Ici tout est parfaitement net.
Ce qui ne l’est pas par contre, ce sont les dents des japonais. Et la prof nous expliquait ce matin pourquoi. Les dents ne font pas partie des critères de beauté. Bien que les mentalités aient évolué, les gens continuent à y prêter peu d’attention. Au contraire, auparavant, les dents de vampires (yaeba) étaient vues comme un signe de beauté (comme au Vietnam), mais cela a changé.
Une dernière histoire avant que j’aille réviser pour l’examen de demain matin (sur les adjectifs cette fois ci). Notre prof nous a parlé de son apprentissage de l’anglais en trois ans, basé sur le par cœur. Ils avaient 5 minutes pour apprendre chacun une phrase du texte par cœur, dans l’ordre. Notre prof, qui était assise au fond de la classe, ne se souvenait jamais de son texte arrivée son tour. Le professeur faisait ensuite aligner les élèves qui avaient mal récité devant le tableau, et les giflait avec la brosse du tableau. Il leur disait qu’il n’y avait pas de droits humains pour les idiots.
Heureusement pour nous les méthodes ont changé.

Projets pour les jours à venir :
Karaoké avec les autres étudiants demain soir.
Déjeuner avec la prof de français demain midi.
Diner avec la famille d’Ayaka dimanche.
Théâtre Nô mardi soir (un sponsor de la fac nous a offert un billet chacun).
Musée de la préfecture de Hyōgo mercredi après-midi avec un copain allemand.
Diner chez les parents de Tomohiro jeudi. C’est un jour férié.
Voyage au temple avec la fac le vendredi et samedi.
Fête avec les étudiants japonais qui veulent parler anglais le 8 octobre
Dans ces mêmes dates il y a aussi un voyage avec ma classe d’histoire de l’art à Nara, un samedi.
Et au milieu de tout cela, énormément de travail. Je vais m’y mettre de suite. Biz