lundi 17 janvier 2011

Tokyo !

3 janvier. Après une longue longue nuit dans le bus pour Tokyo (8 heures de voyage), nous voici a Shinjuku, un quartier célèbres pour ses immenses immeubles. D’abord, direction un café pour une toilette et un petit déjeuner. Là pas de dépaysement, Starbucks est partout !
Puis, mon premier but à Tokyo, le quartier des galeries d’art, Shibuya ! Sauf que, je n’avais pas pensé qu’on était encore dans la période de vacances du nouvel an. Pendant les 4-5 premiers jours de l’année, tout, absolument tout est fermé au Japon. De plus en plus, les familles fêtent Noël (sinon les enfants ont des étrennes pour le nouvel an), et prennent des jours de vacances à Noël, donc ils retravaillent plus tôt. Mais le phénomène est récent.
En tout cas, pas une seule galerie ouverte… Heureusement, à Tokyo (contrairement à Kobe) il faut plutôt chaud (disons dans les 10º), c’est donc agréable de se promener dans les rues malgré tout.
Notre premier détour a été dès la sortie de la station de métro. Une foule nous a menés vers le temple Meiji, un des plus célèbres temples du Japon. Oui, il n’y a que ça au Japon, des temples et encore des temples… D’ici la fin de l’année j’aurai vu tous les plus célèbres.

le bâtiment est une des entrée de la station la plus proche du temple. Voici à peu près le seul endroit bondé que l'on ait vu à Tokyo

la première porte du temple. Le symbole doré est le symbole de l'ère Meiji

les portes du temple lui-même, avec les pains de riz de la nouvelle année

Dès l’entrée du temple, on voit la différence avec la province. A Tokyo, il y a des écrans de tv géants au milieu de la forêt qui entoure le temple.
On a à nouveau prié après avoir jeté une pièce, mais ici pas de poissons, seulement une immense toile blanche.
J’ai aussi eu mon premier omikuji (sorte d’oracle écrit), puisque Shogo pouvait me traduire ce qui était écrit. Le mien disait que je dois arrêter de me donner à 100% si je veux réussir.
Puis, direction le grand boulevard qui mène aux galeries (je ne savais pas encore alors que tout était fermé. Il ne me faut que quelques minutes pour le découvrir). On passe devant toutes les grandes marques mondiales. Elles y sont toutes, dans des immeubles qui rivalisent d’originalité (les immeubles droits et simples sont une denrée rare).

voici la rue

Ralph Lauren

dans la même rue, un petit temple

Prada

On a descendu tout le boulevard, jusqu’à arriver à un cimetière. On a traversé le cimetière puis retrouvé une station de métro.

Je me suis cru à Tottori! Mais le dessin est plus sophistiqué à Tokyo quand même

et au cas où les cyclistes ne se sentent pas concernés par le précédent dessin

au fond, la tour la plus célèbre de Tokyo, là où habitent toutes les stars japonaises

statues sur des tombes


Le métro à Tokyo. Pas cher du tout. Simple à utiliser. Avec des coin lockers partout (pratique, on a pu y laisser nos valises). Par contre, à Kobe sur la carte les noms des stations sont écrits en alphabet romain- ou au moins en hiragana- et en kanjis. A Tokyo, ils font trois cartes différentes, une pour chaque écriture. Sauf que Shogo a voulu que je travaille mon japonais pendant les vacances, et à chaque fois on passait au moins dix minutes devant la carte en kanjis pour que je trouve la station. J’ai aussi dû passer commande moi-même à chaque fois !

à Tokyo, la distance entre les différentes lignes de métro est affichée partout

les quais vers 6h du soir en plein centre ville. Où sont-ils tous?

Tout ce que l’on peut entendre sur le métro tokyoïte bondé, pas vu ! On n’a pris que des rames de métro vides. On a marché dans des kilomètres de couloirs souterrains sans voir personne…
Direction le quartier des banques aux beaux immeubles à l’ancienne souvent de style européen, mais aussi et surtout le palais impérial. Le palais, étant habité, on ne peut pas s'en approcher (mais ici, contrairement à l'Angleterre, pas de gardes armés aux portes). Le palais est construit sur une île sur laquelle on ne peut aller qu'à deux occasions dans l'année (une est l'anniversaire de l'empereur, la seconde je ne sais pas) mais là encore, pas pour visiter. Donc, voir le palais impérial se résume à une promenade autour de l'île et à appercevoir les bâtiments de loin.


le pont qui mène au palais impérial.


un square devant la cour du palais

Tokyo à la Benidorm. Les japonais ont vraiment conscience que la skyline de leur capitale est en train de changer, surtout avec un futur nouveau record de hauteur- qui remplacera la tour de Tokyo. On en parle beaucoup, mais je ne sais pas trop sous quel oeil ils le voient

le palais impérial


Après le palais, direction le déjeuner. On fait d’une pierre deux coups, en allant déjeuner dans la brasserie d’une marque de bière japonaise (Yebisu) qui est juste à côté du musée métropolitain de la photographie de Tokyo. Donc après avoir mangé une choucroute (eh oui…), on est allés écouter les photographes japonais à la mode parler eux-mêmes de leurs photographies. Intéressant, mais si j’avais été un peu moins fatiguée j’aurai peut être pu comprendre un peu plus… Quoi qu’il en soit j’ai pu trouver des informations pour ma thèse.

entre le musée et la brasserie, un restaurant français appelé Le Manoir.

en face du manoir, un chandelier fait par Baccarat

Après le musée, direction l’hôtel. On comptait déposer les affaires puis aller se promener dans le quartier où on était- pas le quartier de nuit le plus connu, mais celui-ci était déjà animé, Ikebukuro. 
Mais on a pu découvrir le quartier en cherchant l’hôtel (dans la mauvaise direction… ! Pour les mauvaises langues, ce n’est pas moi qui lisais la carte). Après plus d’une heure de marche, on a pris un taxi. En fait, le nom de l’hôtel écrit sur la carte n’indique pas où l’hôtel se situe. Il faut suivre la fine et presque invisible ligne qui désigne l’autre bout de la ville…
Poser les valises, douche, et… là il y a un trou jusqu’au lendemain. On n’a même pas diné ! Je me suis endormie directement et Shogo n’a pas osé me réveiller.
Du coup, le lendemain matin, on modifie nos billets de retour. Au lieu de partir depuis le Mont Fuji directement pour Osaka, on prévoit de revenir à Tokyo et de partir de Tokyo direction notre Kansai natal (enfin presque…). Ne pas voir Tokyo la nuit est un crime !
Souvenons nous que le but du voyage est le Mont Fuji, mais Tokyo nous a envoutées.