Lundi 29 novembre
Journée de cours ordinaire… enfin presque, parce qu’il y avait le nouveau manteau ! A part ça, rien de bien intéressant, exam de linguistique plus difficile que ce à quoi on s’attendait, mais je ne vais pas déblatérer ici sur la différence entre les more et les syllabes ou les problèmes de palatalisation.
Après le cours, je suis rentrée en toute hâte, sachant qu’il n’y aurait personne à la maison avant 7h (deux lundi par mois Ayaka et Kota vont manger chez la grand-mère, me laissant le repas prêt sur la table). De temps en temps cela fait du bien d’être seule, de pouvoir rester un peu plus longtemps sous la douche, de manger en regardant une série tv, en lisant ou en envoyant des sms, d’écouter de la musique dans la chambre sans les écouteurs…
Mais en arrivant devant la porte fermée, pas de clefs ! Je les ai laissées dans le sac à main du week end… j’hésite à retourner en centre ville et donner rdv à des amis… je préviens Ayaka, qui me répond qu’elle n’est pas loin. On se donne rdv pour un échange de clefs. Avec à peine une demi-heure de retard, je suis à la maison.
Petite note, pas d’aujourd’hui, mais cela me revient maintenant. On s’est rendu compte avec Max qu’on avait le même problème avec les enfants dans nos familles d’accueil. Quand on parle en japonais, ils ne nous comprennent pas, et demandent à leurs parents de traduire. On s’est dit que c’était à cause de nos structures grammaticales hasardeuses ou du manque de vocabulaire, ce qui est compréhensible. Mais il en va de même avec David, l’italien qui habite chez Max aussi, et qui parle super bien japonais depuis le temps qu’il est là. Cela doit donc être un problème avec l’accent.
Bisous