Samedi 11 décembre
Dormir !
A midi, on se retrouve avec Max pour aller manger au sushi bar à côté de la maison. Marine nous a abandonnés…pour son exposé de business pour lundi. On lui pardonne pour cette fois !
Après, direction Sannomiya, Max cherche des cadeaux pour sa famille d’accueil (on est censés fêter Noël demain soir tous ensemble) et s’acheter des vêtements chauds. Pour ce dernier point surtout je suis indispensable car il est daltonien et un deuxième avis sur la couleur des vêtements lui est le bienvenu.
Enormément de monde en ville, même pour un samedi c’est inhabituel. Des policiers- ou gardes, on ne sait pas- partout, des barrières blanches entassées dans les rues… Que ce passe-t-il ?
C’est le dernier week-end des ruminarie. De la folie ! En fait les barrières ont été installées ensuite. Pour accéder aux ruminarie, il faut suivre un très long parcours qui permet de réguler le flot de personnes. Par contre, pour nous le soir qui voulions aller au jazz bar, c’est le bazar, car la rue était bloquée par les barrières et on a du faire un grand tour.
Encore une fois, Max avait tort-et moi raison !!- quant à la localisation des boutiques en ville ! Il nous a fait parcourir tout le centre ville alors que la boutique qu’il cherchait se trouvait de l’autre côté… Mais pas trop grave, car j’ai découvert au passage, près du jazz club où on va habituellement, un petit bouquiniste de livres dans toutes les langues, qui fait aussi galerie d’art ! L’endroit est super, il y a des livres en anglais et en français (que de très bon livres, et surtout spécialisés dans l’art. je n’ai jamais vu autant de livres sur Picasso dans un seul lieu), quelques très vieux livres… le paradis. Je trouve un magazine photo bilingue (japonais-anglais) avec des articles intéressants pour ma thèse. Coup de chance !
Après ça, on trouve enfin L’Occitane que Max cherchait. Et là, il découvre que c’est une boutique de produits de beauté, et non de produits du sud de la France comme il le pensait. On trouve quand même des cadeaux pour sa famille, mais pas simple avec une telle foule dans une boutique aussi petite.
On a rapidement le temps de passer au Tully pour mon ginger milk tea, puis on est en retard pour le rdv avec la bande. Ce soir, double programme : jazz concert, puis nomihodai avec Konishi sensei.
J’ai invité Ayaka à se joindre à nous. On est 12 au concert et 20 au nomihodai.
Super concert du groupe de jazz de la fac de Kobe. Ils sont 16 sur scène. Le contrebassiste était impressionnant ! On a tous cru qu’il allait repartir les doigts en sang. J’ai moyennement accroché sur les chansons les plus lentes, il y avait trop d’instruments à vent, le son n’était pas assez clair. Par contre, sur les musiques plus entrainantes, c’était un vrai délice à la fois de les entendre et de les voir jouer. Ils y prenaient un tel plaisir !
Le 27 décembre ils rejouent avec l’orchestre de la fac de Tokyo… dommage qu’on ne soit pas là !
Le concert finit vers 9h20. On file au nomihodai, où on a réservé pour 9h30. On a une grande salle pour nous, avec trois tables. Ayaka est toujours avec nous, et semble bien s’amuser. Les deux heures sont passées bien trop vite. Soirée bien arrosée (pas pour moi désolée, antibios en ce moment) avec Konishi sensei qui embrassait tout le monde, Julien qui a cassé les portes coulissantes qui lui sont tombées dessus, Ka Rhim qui est repartie de là bas en oubliant ses chaussures…
Kota est chez ses grands parents (car Tomohiro sortait aussi) donc demain matin, maison silencieuse….