Vendredi 10 décembre
Journée bien chargée en perspective. L’exam hebdomadaire du matin est vite expédié, plus simple que d’habitude. Mais les deux heures de cours suivantes semblent très très longues. Pendant les 10 dernières minutes, une autre prof vient nous demander de remplir un questionnaire en anglais sur notre adaptation dans les familles d’accueil. Ce n’est pas pour vérifier si cela se passe bien, mais pour des recherches sur l’adaptation des étrangers au Japon.
Après-midi, première tâche, finir les cadres photos. J’y ai passé une bonne partie de mes après midis cette semaine. En gros, après plusieurs impressions ratées, j’ai galéré pour encadrer les photos, car il y avait toujours de la poussière entre la photo et le cadre. En fait, pour pouvoir exposer il faut que deux membres du club vérifient la photo et le cadre et signent au dos. J’ai eu les 2 signatures pour l’une mais il m’en manquait une pour l’autre, car il restait de la poussière (c’était mardi ou mercredi je crois). Vendredi on m’a donc proposé d’essayer un autre système d’encadrement. C’est une feuille renforcée autocollante sur laquelle tu colles la photo, cela évite de devoir mettre une vitre devant pour que la photo n’ondule pas. J’ai emprunté des feuilles à quelqu’un et ai fait ça. Cela a super bien marché pour la première photo. Mais sur la deuxième il y a eu un scratch. Je devais donc réimprimer la photo. Sauf que, clefs usb plus dans mon sac… et pas le temps d’aller à la maison la chercher ! Pas d’autre choix que de n’exposer qu’une photo… Déçue je retourne à la Ajisai room, pour aider les autres (derniers préparatifs pour la fête de Noël), et là Julien me demande s’il m’a bien rendu ma clef USB. Il pense qu’il l’a oublié hier dans une salle informatique… On court partout, et on la retrouve. Je peux réimprimer la photo ! Sauf que je dois attendre lgt car d’autres utilisent l’imprimante. Je bouillonne car on m’attend aussi pour aider ailleurs (heureusement qu’hier j’ai préparé les gâteaux que je devais apporter à la soirée et n’avais pas à le faire cet après midi comme c’était prévu au début).
Finalement, vers 3h30, impression faite, sauf qu’un grain de poussière s’est glissé dans l’imprimante. A recommencer. Là je vais tuer quelqu’un ! Re-attente, re-impression. Et enfin, une photo correcte, je colle, encadre, super ! Je montre à un des membres, et là il me dit qu’il y a une légère trace de doigts… Je montre aux autres, personne ne trouve cela flagrant,… dans la boite, emballé, fini !
Je cours à la Ajisai, certains finissent les décos, d’autres sont partis récupérer la nourriture chez les différents traiteurs, c’est la panique, mais cela avance. Je me retrouve finalement en charge de l’organisation du lieu lui-même, déco, tables, orchestre… on finit presque dans les temps. A 5h30 tout est prêt et tout le monde est là. Le café pensée est métamorphosé par nos décorations. On ne s’attendait pas à réussir aussi bien.
On commence, discours, buffet avec fond de jazz (jazz band de la fac). Ensuite pour ceux qui ont participé au « secret Santa », on s’échange nos cadeaux. Puis concert par Patrick et Jayne (vidéo de leur version de silent night- une chanson de Noël- disponible sur facebook), et danses hawaïennes. On finit avec la tombola dont j’avais la charge (premier prix : deux billets de cinéma pour le film de votre choix !!).
le seul sans chapeau, c'est Tim, l'ex-vice président allemand
à sa droite, Mélanie, sa copine (américaine)
à sa gauche, Faiza et Jérome (de Lyon)
absorbés par John Paul et sa danse Hula
le jazz band
le buffet
Michael, aussi appelé Obamachyan, notre président, faisant son discours devant notre super arbre de Noël
Soirée plus que réussie !!!!!!!!!
Une petite demi-heure pour tout ranger avec l’aide de beaucoup de monde, puis direction un resto-bar qui vient d’ouvrir à côté de la fac pour un dernier verre ensemble. Là on effraie les serveurs. D’abord, Julien qui saute sur la serveuse pour prendre son plat de poulet (non, non, il n’était pas affamé, juste saoul…). Puis on les a surpris et tous fait rire en criant « irrashaimasen ». C’est ce que disent les vendeurs à chaque fois que quelqu’un entre ou sort dans une boutique. Dans ce resto ils le font aussi, et avec beaucoup d’entrain et de voix. Sauf que généralement, un le dit et les autres le répètent tour à tour. Alors que là, ils le crient tous en même temps. On a fait pareil et on a réussit à les faire sursauter ! Après, du coup, ils sont venus discuter avec nous.