Direction la gare, à Nagata, des stands sont installés tout au long de la rue. Les commerçants sont sortis. A l’un des stands des enfants écoutent attentivement pourquoi ils doivent se laver les deux tous les jours.
Dans le train pour Sannomiya. Des hommes de ménage passent le balai quand il s’arrête à Shinkaichi (la gare où je transfère). Pourtant, il n’y a pas grand-chose à nettoyer, peut-être quelques cheveux…
D’ailleurs, à ce sujet, je crois que je ne vous ai jamais parlé de la femme de ménage des escaliers de la gare. Tous les matins, elle nettoie laborieusement les marches qui descendent à la station de train (en souterrain). Mais elle s’arrête à chaque fois que quelqu’un passe, ce qui à cette heure d’embauche et de début de classes est assez fréquent. Je me demande combien de temps elle met chaque jour !
Mais dans le même registre des boulots étranges, à Kyoto, on a vu des gens- hommes et femmes tous âges confondus- assis au coin de la rue, avec sur les genoux une planche en bois sur laquelle sont posé ce qui ressemble à des sonnettes. J’en avais déjà vu une fois à Kobe, j’hésitais à savoir s’ils actionnaient ainsi les feux rouges ou s’ils comptaient les voitures qui passent. C’est définitivement la deuxième option. Mais ils ne comptent pas seulement les voitures, mais les passants aussi. On a été comptabilisés quand on est passés ! Est-ce qu’ils ont un bouton spécial étrangers ???
A Kobe. Ici aussi on vend The Big Issue ! Je ne m’y attendais pas.
Kyoto. Environ 1h30 de train depuis le centre ville de Kobe. C’est une ville très différente de Kobe, beaucoup plus traditionnelle au niveau de l’architecture et avec des temples à tous les coins de rue.
Dans le train, il y a deux wagons réservés aux femmes. C’est indiqué par des étiquettes roses sur les fenêtres et portes des wagons, mais également sur le quai à Osaka. En fait sur les quais il y a des marques jaunes au sol qui indiquent où seront les portes du train, et des lignes le long desquelles on attend pour y monter. Ainsi, les gens peuvent descendre du train sans être gênés puisque les lignes sont en diagonale de chaque côté de la porte.
Mais, pour revenir à nos wagons féminins, ce n’est pas respecté. Mais il me semble qu’il y a des jours et heures où c’est exclusivement féminins, peut-être étais-ce un moment de tolérance mixte.
Etant donné notre station d’arrivée, au nord du centre ville, on a traversé la ville moderne. On trouve toutes les grandes enseignes de vêtements, surtout les plus chères. Samedi après-midi vers 4h, n’était peut-être pas la meilleure heure pour s’y promener vue la foule, mais tant pis, on cherchait à rejoindre le quartier autour de Kyoto station (la gare principale)- celui où on est restés. Ce qui est très drôle, c’est que de chaque côté de cette grande artère très fréquentée, partent de toutes petites rues typiquement japonaises, avec des maisons basses- souvent en bois-, sans trottoirs, des fils électriques traversant le ciel.
Au programme, deux temples- Nishi Hongan-ji et Higashi Hongan-ji- et un jardin qui appartient au dernier temple, Shosei-en.
Les deux temples appartiennent à la même secte Jodo, mais sont deux branches rivales. Higashi a été construit en 1602 pour concurrencer Nishi (1272). Tous deux sont gigantesques et absolument magnifiques.
De plus, ces grands temples sont généralement des endroits très agréables, avec de l’ombre, où ne parviennent pas les bruits des voitures, et j’avoue que j’adore me promener pieds nus dans les temples soit sur les passerelles extérieures en bois, soit même sur les tatamis intérieurs pour regarder les statues et les magnifiques panneaux peints.
A Higashi Hongan-ji, malheureusement pour moi- et vous aussi sûrement- pas de photos autorisées. Mais par contre vous pouvez voir la stupéfiante structure moderne qui s’élève dans l’enceinte même du temple. Horrible, n’est-ce pas ? En fait, dedans sont préservés les bâtiments les plus anciens et fragiles. C’est magnifique mais étrange puisque qu’il y a un toit là où il ne devrait pas y en avoir.
A Nishi, j’ai beaucoup ri d’un couple qui essayait désespérément de faire tenir leur tout petit bébé assis contre un des piliers du temple pour le prendre en photo, et celui-ci n’arrêtait pas de glisser et de tomber sur le côté.
coucher de soleil sur le bâtiment de la Croix Rouge japonaise
le temple Higashi et la fameuse "re-couverture" moderne
détail de la lanterne dorée du temple Nishi
la porte en face du temple Nishi
la passerrelle entourant le temple Nishi
l'intérieur du temple Nishi
Entre la visite des deux temples, pause déjeuner dans la gare même de Kyoto, qui est un bâtiment très moderne mentionné dans les guides touristiques. J’avoue que c’est impressionnant. Restaurant italien (il faut bien changer de temps en temps, même les japonais ne mangent pas autant japonais que nous !). Vraiment excellent, mais je découvre les lasagnes avec des racines de lotus ! Et en plus, vue magnifique sur Kyoto et un temple au loin dont la silhouette se dessinait sur la montagne.
Je dois préciser que la gare de Kyoto est la première que je croise qui a une plateform
l'intérieur de la gare de Kyoto
du haut de l'intérieur de la gare- 11ème étage. A partir du 4ème étage on est en extérieur
e numéro 0 !
En sortant du restaurant on a fait la connaissance aussi rapide qu’étrange d’un grand-père japonais parlant couramment anglais et plein d’énergie, qui est passé à côté de nous au pas de course, est revenue vers nous et nous a parlé de ses voyages à travers l’Europe et les Etats Unis pendant dix minutes, puis il a continué son chemin aussi vite qu’il était arrivé.
La visite de Kyoto s’est terminée par une paisible promenade dans le jardin Shosei-en, au milieu des arbres déjà jaunissant, des hérons, des carpes, des nénufars, des cascades d’eau, des petits ponts en bois, des maisons de thé. Un vrai paradis ! On apprend à baisser le regard pour ne pas voir la silhouette des immenses immeubles qui se dessinent à travers les arbres.
le pont avec toiture
le petit pont de bois
une autre vue du petit pont de bois
le nénufars