samedi 12 février 2011

monastère de Po Lin et autres...

2 février
début de l'exploration de Hong Kong. ville couleur sable.
J’ai oublié de précisé qu'à mon arrivée il faisait 16 degrés. J'ai limite chaud avec mon pull et manteau.
De bon matin, je quitte l'hôtel à la recherche d'une station de métro (je sais qu'il y a un métro grâce au guide sur la Chine que j'ai emprunté à la bibliothèque de la fac). Heureusement, tout est bien indiqué (ils mettent même la distance à parcourir à pieds sur les panneaux).
En passant devant les boutiques et restaurants, je remarque que la vie n'est pas chère. J'ai acheté de quoi petit déjeuner, mais il est interdit de manger dans la rue ou dans les trains. Si au Japon, on ne le fait pas car c'est mal vu, ici c'est interdit par la loi et puni par une lourde amende.
chambre d'hôtel

en bas de l'hôtel


le métro, rassurant et familier. Je dois me rendre sur l'île de Lantau pour prendre le téléphérique. Depuis le métro, j'aperçois entre la brume de magnifiques paysages montagneux. On passe proche du port industriel. Je veux y retourner prendre des photos.
La montée en  téléphérique dure une demi heure. En haut, un faux village chinois avec des boutiques et des spectacles. Mais j’ai pris une visite guidée du monastère, du bouddha et qui nous emmène aussi voir un petit village de pêche un peu plus loin.





l'arbre à voeux


Dans le village de pêche (première étape de notre visite), le guide nous emmène d’abord voir un petit temple taoïste. Il a deux paires de portes. La deuxième est généralement gardée fermée. On pensait que les démons ne pouvaient qu’avancer en ligne droite, et donc la deuxième porte, fermée, les empêchait d’entrer.
Accrochés au plafond, il y a des papiers rouges avec des prières. Traditionnellement, on écrivait sa prière sur du papier jaune, mais on sacrifiait un poulet aux dieux, et donc le papier prenait la couleur du sang. Maintenant que les sacrifices ne se pratiquent plus, les prières sont écrites directement sur du papier rouge. Ce papier servait aussi à écrire les promesses, faites ainsi devant les dieux. Celui qui ne tenait pas sa promesse risquait de subir le même sort que le poulet, la tête tranchée.
Devant l’autel, de nombreux fruits sont disposés. Il y a des pomelos (couleur rouge pour le bonheur et la chance), des raisins (vert pour la richesse et la santé) et des bananes (couleur or pour le pouvoir).



En traversant le village, on doit passer par un petit pont qui surplombe la rivière. De là, on a une belle vue sur les maisons à pilotis. Les maisons sont ouvertes sur la rivière. Du pont, je peux voir l’intérieur de deux maisons, dans l’une des hommes jouent aux cartes, dans l’autre une femme donne le sein à son bébé, pendant qu’une autre étend le linge sur le toit.
Le long de l’unique rue du village, de nombreux étales de poisson. Mais ce sont soit du poisson séché soit on les achète encore vivants dans des bassines d’eau (un tuyau arrive dans chaque bassine pour donner de l’air).










Le bus nous ramène à Po Lin. Le village se situe à 15 minutes de route, en bas de la montagne.
Le bouddha a été construit assez récemment. C’est le seul à faire face au nord. Ceci car, en manque de financement pour finir la construction, le gouvernement japonais a proposé de payer à condition qu’il soit face à l’est- Tokyo. Hong Kong a refusé, et quand les fonds ont été trouvés, ils l’ont construit faisant face à Pékin.
C’est le plus grand bouddha en bronze, assis, en extérieur au monde.
Le guide nous a emmenés dans l’enceinte du monastère (actuellement en travaux pour agrandissement) où on a fini la visite.
La beauté, les lumières de Po Lin me rappellent Koyasan. Mais ici, l’odeur d’encens est remplacée par celle des milliers de fleurs. C’est d’abord un émerveillement pour les yeux. Puis, en montant les marches du hall principal, on est assailli par l’arôme des fleurs au soleil. Dans la cour d’entrée, assise à l’ombre des arbres. C’est l’odeur acide des minuscules mandarines qui envahit l’air.
Je monte jusqu’au bouddha. En haut, dans le socle du Bouddha, il y a un hall d’exposition sur 3 niveaux. On peut y voir les sutras, des prières calligraphiées et une relique de Bouddha. Avec le billet d’entrée (environ 2 euros), il y a un snack inclus. Je redescends au monastère, chercher le réfectoire. Leur snack constitue un vrai repas.  Une portion de noodles frits, et deux parts de gâteaux au choix avec du thé. Je m’installe sur une des tables en pierre dans le jardin pour goûter le  gâteau au « snow fungus » (champignon des neiges) et celui aux graines de lotus. Le premier est une sorte de gelée sucrée avec des morceaux de champignon (?). Le second est une pâte feuilletée avec dedans une pâte sucrée. Le tout excellent.
On peut emmener son pic nique mais les boissons alcoolisées et la viande sont interdits dans l’enceinte du temple (bouddhiste).

la statue du Tigre- mon année




l'intérieur du monastère









les statues au pied du socle de Bouddha


la vue d'en haut





le repas


Après cela, je redescends tranquillement vers le téléphérique. Je voyage avec des australiens.
Je constate que c’est agréable d’être seul pour visiter, car on va à son rythme et on choisit ce qu’on veut faire sans se soucier des autres. J’ai choisit la visite guidée et le téléphérique, mais je sais que Max aurait adoré que l’on monte à pieds le sentier tout fait de marches que l’on peut voir du haut du téléphérique. Il est appelé le sentier de la sagesse.
Je m’arrête à Lai King pour faire des photos du port. J’arrive à l’heure où les gens débauchent. Tout le monde se demande ce que je fais là, pas vraiment le coin touristique.





Ensuite, direction Prince Edward Street, je veux aller voir le marché aux fleurs et aux oiseaux.
En sortant de la station j’ai suivit à contre courant la foule portant des bouquets de fleurs. Facile à trouver. Immense marché composé surtout d’une rue principale (celle qui mène au marché aux oiseaux) avec et des boutiques de fleurs et des stands dans la rue. Il y a énormément de monde. Est-ce à cause du nouvel an ?
Mais il y a aussi des boutiques et autant de monde dans toutes les petites rues perpendiculaires qui mènent vers l’avenue principale et qui sont bloquée à la circulation par la police. Sur l’avenue principale, il y a beaucoup de stands dans la rue, mais pas de boutiques. Ils sont aussi plus petits et sans le matériel d’exposition de l’autre rue. Je pense donc que c’est pour le nouvel an que le marché est aussi grand.
Le marché aux oiseaux était presque entièrement fermé. Malgré tout, dans la seule petite rue aux boutiques ouvertes, une cacophonie de chants. Les oiseaux en cage et les moineaux se répondent et leur chant se mélange aux cris rauques des perroquets attachés à leur perchoir.














hong kong dollars

Retour à l’hôtel. On a déposé des chocolats sur l’oreiller avec les prévisions météo pour demain.
Quel niveau de pollution à Hong Kong ? La peau me gratte.
Je parcours le journal en anglais que l’on m’a déposé devant la porte ce matin. Il semblerait que la haute couture française cherche à faire de la Chine son nouveau marché prometteur.
A la télé, programme en anglais sur le nouvel an chinois. C’est en fait le festival du printemps qui dure 10 jours, mais les occidentaux n’en retiennent généralement que le passage du nouvel an. Et effectivement, les gens achètent des fleurs pour la nouvelle année.
C’est mon deuxième réveillon cette année passé dans un hôtel.

Remarque sur Hong Kong : 7700 gratte-ciels. Je n’ai malheureusement pas vu celui avec le trou pour laisser passer le dragon. Mais il y en a plusieurs qui en leur centre ont un espace ouvert dans lequel est construit un jardin. Est-ce une façon d’utiliser cet espace vide laissé pour des croyances antiques ?
Les escaliers électriques dans le métro vont vite.
Il y a de longues files d’attente devant les distributeurs de billet. Est-ce que les cartes bleues sont acceptées ?