1 février
L’avion est quasiment vide. Il n’y a personne autour de moi. J’en profite pour dormir.
Arrivée à Hong Kong. Si proche et pourtant quel dépaysement.
J’ai été choquée par l’attitude irrespectueuse du personnel à l’aéroport. Pas envers moi, mais envers leurs compatriotes.
Mon premier aperçu de l’île à été le sommet d’une montagne qui perçait à travers les nuages. Une fois au sol, un énorme brouillard.
Depuis le bus de l’hôtel j’aperçois le téléphérique qui mène au monastère de Po Lin et au Bouddha géant. C’est mon projet pour demain.
Je suis fascinée par le port que l’on longe en bus. Je trouvais celui de Kobe impressionnant (7eme port du Japon), mais ce n’est rien par rapport à Hong Kong. Des champs de containers qui se perdent dans le brouillard. Des dizaines de grues identiques bien alignées. Je n’avais jamais vu de port aussi bien rangé.
On arrive à Kowloon, l’île sur laquelle je loge. Le long de l’avenue principale (avenue Waterloo) des petites rues étroites au ciel obstrué par les nombreuses enseignes multicolores.
Que c’est déprimant d’être seule dans un hôtel. La fatigue aidant, coup de blues. Cela fait 5 mois que je ne suis jamais seule, on est toujours au moins à 2 ou 3 pour visiter. Le contraste est brutal. Sieste.., jusqu’à 9h ! Trop tard pour une première exploration de la ville. Dormons.
Chambre d’hôtel au 16ème étage.