mercredi 6 juillet 2011

Hiroshima (mon amour)

Trois jours à Hiroshima.
Mauvais temps pendant  presque tout le week-end, et même une pluie battante le lundi.

samedi 2 juillet: pont et château d'Iwakuni, proche d'Hiroshima

après 6h dans le bus de nuit.

sur notre chemin, le dome, au centre de l'explosion nucléaire







le pont d'Iwakuni, "celui qui ne sera jamais détruit" avait affirmé le seigneur qui a fait construire ce pont à 5 arches, las de voir les ponts précédents détruits par les crues tous les ans. Et il avait raison... enfin jusqu'en 1953 (date exacte à vérifier. les années 1950 pour sure) quand un typhon a emporté le pont original. Il reste malgré tout un emblème des possibilités humaines face à la nature toute puissante

au loin, sur la montagne, le chateau d'Iwakuni. Reconstruction du XXème siècle. Le chateau original n'a existé que pendant 7 ans au 17 ème siècle, avant que le Shogun n'ordonne sa destruction (loi visant à réduire la puissance des seigneurs locaux)



ce que vous voyez sont les pierres du chateau de Tottori. Celui qui n'existe pas! Voilà pourquoi. J'en ai retrouvé la trace.


des ajisai (fleurs de la saison des pluies) utilisées pour accrocher des omikuji




du haut de la montagne. Vous pouvez voir la brume qui nous a enveloppés toute la matinée

sur le toit du chateau


au pied du chateau, de nombreux jardins dont vous avez vu la faune ci dessus, quelques temples, des maisons, et le cimetière de la famille seigneuriale:


repas avant de repartir pour Hiroshima: le sushi spécial Hiroshima (une sorte de lasagne de sushi)


En arrivant en fin d'après midi à Hiroshima, on est allés déposer les sacs à l'hôtel. Il était encore un peu trop tôt pour diner, du coup je me suis endormie jusqu'au lendemain.

dimanche 3 juillet: Hiroshima- musée pour la paix

déjeuner au bord de la rivière: spécialité d'Hiroshima: les huitres. en cette période on les mange cuites.


plaque d'Hiroshima

notre petit restaurant au bord de l'eau


autre version de la plaque

en descendant du tram au terminus (on paye en sortant comme dans les bus de Kobe). il y a un controleur avec une machine à roulette qui vient sur le quai

proche du musée. Des chaines de grues en papier. Selon le dicton populaire, si on en plie 1000, on guérit de sa maladie. Celles-ci sont accrochées à une statue dans le parc proche du dome



encore des grues en origami. Celles-ci ont été faites par des enfants comme message de paix et sont exposées dans le parc



le musée


un aperçu de l'intérieur du musée

à notre sortie, le soleil se couche déjà. On a passé plus de 4 heures dans le musée

Autre spécialité culinaire d'Hiroshima: okonomiyaki. Mais rien à voir avec les okonomiyaki de Kobe (sorte de galette géante incluant du choux et une garniture de viande au choix). A Hiroshima, ils font d'abord une crêpe, sur laquelle ils posent 40cm de haut de choux, puis des pousses de soja. Tout cela, finit par se ratatiner. Alors le cuisinier casse un oeuf sur la plaque chauffante, il le mélange, pose la crêpe et sa garniture à l'envers dessus. Quand c'est cuit, il retourne le tout. Insère le haut pour y ajouter la viande (généralement du porc) ou ici, les huitres qu'il a cuit séparement, puis rajoute la sauce (plus sucrée ici qu'à Kobe) et les épices.

au supermarché, un distributeur de glace pilée mis à disposition des clients pour ramener leurs courses chez eux sans encombres.

lundi 4 juillet: Miyajma- Itsukushima jinja (temple sur l'ile de Miyajima, très proche d'Hiroshima)


Mais avant cela, déjeunons! la restaurant d'huitres que nous cherchions est fermé, mais en face on trouve celui-ci.

porc et riz
huitres frites

en attendant le ferry pour Miyajima

port à la japonaise (pour plaire aux touristes)

JR= Japan Railways. La compagnie nationale des chemins de fer dirige le ferry!  On savait déjà qu'ils avaient aussi des bus longue distance.

premier apercu d'Itsukujima jinja (jinja= temple shintoiste)

et deux minutes après... le déluge!


des cerfs! forcément c'est un sanctuaire shintoiste 
le célèbre tori (porte).
Il est connu pour avoir les pieds dans l'eau, mais pour toute la journée, c'est marée basse

le temple d'Itsukujima, en face du tori. Lui aussi normalement dans l'eau...

le temple nous abrite de la pluie pendant quelques heures









On quitte l'abri du temple pour "essayer" de marcher jusqu'au tori. La pluie semble décidée à tomber drue dès que l'on quitte la protection des arbres.

l'effet rêverie est du à la pluie. On est tellement trempés que je n'ai plus un vêtement ou un mouchoir sec pour essuyer mon objectif. Et pourtant on n'a pas laché les parapluies.

 
les emas d'Itsukujima



l'ile est célèbre pour abriter une cuillère géante en bois d'environ 2 mètres de long (cuillère pour servir le riz une fois cuit)









de retour sur le ferry. On voulait attendre la nuit tombée pour voir le temple illuminé, mais rien d'ouvert après 5h. Il continue à pleuvoir des cordes et on est trempés et glacés. L'eau est entrée dans mon sac à dos. Tous mes papiers dans le portefeuille sont à essorer. 

de retour à Hiroshima, Shogo nous entraine dans les petites rues à la recherche d'un restaurant d'okonomiyaki.

tenu par une femmes dont le mari est taxi, et le fils passe sa soirée à picoler (umeshu fait maison) sous prétexte de servir les verres   des clients. elle connait tous ses clients par leurs noms et discute avec nous des différences entre les okonomiyaki d'Hiroshima et du Kansai.

excellent!

Après cela, direction la station de bus, où 6h de trajet nous attendent. On arrive à Osaka au petit matin. Je me jette immédiatement au lit, mais Shogo n'a que 2h de sommeil avant d'aller en cours.