jeudi 30 juin 2011

Tokyo-Yokohama 18-20 juin

En route pour Tokyo! 8h de bus de nuit.
la gare routière à Osaka

Au petit matin à Tokyo, un des rare café ouvert autour de la gare. Il accueille simultanément les derniers fêtards et les lève-tôt

Première étape du week-end: Asakusa, un quartier comprenant le plus vieux temples de Tokyo (628). La rue menant au temple est bordée d'échoppes à l'ancienne, bien que celles-ci ne vendent plus que des souvenirs et des kimonos pour les touristes exhibés sur des mannequins occidentaux.

la porte qui mène à la rue commerçante et au temple

dans cette même rue, une école primaire. Pour une fois que j'ai mon appareil photo sous la main pour prendre une photo des uniformes japonais A Kobe, pas d'uniforme avant le secondaire. Là, il s'agit sûrement d'une école privée.

Photo pour tata Vivi.

A 8h30, certaines des boutiques sont encore fermées...

mais la foule est déjà là. Des chinois majoritairement. Vers 11h, ce sont les japonais et les occidentaux qui arrivent

depuis l'intérieur du temple


Sur la droite du temple, il y a un petit temple shintoiste, j'y trouve de nombreux Emas que je n'avais jamais vu:


(cet ema me rappelle la série Tv des samourai pizza cats)

Ema racontant la légende de la fondation du temple. Deux frères pêcheurs auraient ramassé dans leurs filets une statue de Kannon dans la rivière Sumida. Ils l'auraient rejettée à l'eau, mais elle revenait sans cesse dans leurs filets. Ils l'ont donc sortie et ont construit le temple Sensoji (Asakusa) et y ont installé la statue.

Ema très contemporain. On y lit: Ganbaro Nihon! = Courage/Au travail/ Bonne chance Japn. Ce message est posté partout depuis les tremblements de terre/tsunami/presque catastrophe nucléaire.

l'entrée du temple shintoiste. C'est la première fois que je vois ce cercle de purification à l'entrée




L'heure du déjeuner approche. On se dirige vers le quartier où nous passerons l'après-midi pour y trouver un restaurant, avec une idée bien précise en tête. Il y a à Tokyo une chaine de restaurants de sushi excellente. Et effectivement!

De l'après-midi vous ne verrez pas de photos, car nous l'avons passé au musée de la photographie. D'abord pour voir leur exposition sur le thème de l'enfance; ensuite pour parcourir leur bibliothèque afin de finir de rédiger mon projet de thèse. 

Mais, 5h après, on ressort, sous la pluie, pour seulement traverser la route et aller dans un restaurant célèbre pour la bière japonaise qui y est servie- un musée et les bureaux de la compagnie sont juste en face.


Dimanche-
On marche de l'hôtel jusqu'à Akihabara, surnommé le quartier geek, mais en fait le quartier de l'électronique tout simplement. C'est nettement moins impressionnant que ce à quoi je m'attendais... Il y a malgré tout quelques filles habillées en cosplay faisant de la publicité pour les maid café, mais les photos ne sont pas très bien vues, désolée.




 
les baguettes bougent toutes seules dans l'air

bienvenu à Akihabara!

MacDo japonais (pour avoir internet!). le tri sélectif en France à côté c'est de la rigolade

à partir de midi, le dimanche, les lieux les plus fréquentés de Tokyo sont entièrement pedestres. C'est le cas d'Akihabara et de Ginza. (pendant quelques années cette pratique avait été arrêté suite à une tuerie à Akihabara en plein milieu de la rue)

la rue d'Akihabara bloquée

Intéressé ni l'un ni l'autre par les boutiques de mangas, d'animes, d'électronique dernier cri, on parcourt surtout les boutiques de photo. Pour finir par déjeuner dans un sushi de la même chaine qu'hier, puis à passer quelques heures dans une proche boutique de livres d'occasion à chercher des livres pour mon doctorat.

D'Akihabara nous marchons jusqu'à Kanda, le quartier des bouquinistes et des libraires. Là encore, quelques arrêts.


Puis nous prenons le métro jusqu'à Ginza, le quartier mode et chic contemporain, où nous dinons dans un café avant de prendre le train jusqu'à Yokohama.


A Ginza, un café à même installé quelques tables au milieu de la rue. Quelques minutes après un policier vient les faire enlever.


Yokohama, deuxième plus grande ville du pays après l'agglomération de Tokyo (si on compte seulement Tokyo-ville, c'est la plus grande du Japon). A seulement 20 minutes en train de Tokyo.

Yokohama, pourquoi? d'abord parce que c'est la ville de Shogo et qu'il voulait me faire visiter. Ensuite c'est une ville dont le nom revient régulièrement dans mes lectures. C'était, et est toujours, un port important, notamment vers l'étranger.

A l'hôtel, on a l'impression d'être arrivé à Hawai. Le personnel porte des chemises à fleurs...est-ce à cause des restrictions d'énergie pour aider à rétablir l'économie du pays? Les hôtels ont reçu la demande de simplifier leurs uniformes pour diminuer le nombre de machines à laver qui tournent. Il y a de nombreuses autres mesures que l'on a pu entrevoir pendant le week-end, mais dont on ignore tout dans le Kansai: un distributeur de ticket sur 3 dans le métro tokyoite est éteint, dans les hôtels la moitié des lampes sont éteintes dans les couloirs, les lumières decoratives des grands bâtiments sont éteints, les parcs d'attraction ferment à 6h...
du coup, on n'a pas pu voir le landscape de Yokohama: un immense immeuble (le plus grand du pays)  et un grande roue. Enfin, pas pu voir... si, mais pas de nuit... Et on attendait la nuit tombée pour monter dans la grande roue... la prochaine fois.
Du coup, dans la journée, longue marche sous la pluie le long du port et à travers les centres commerciaux (qui forment une sorte de réseaux semi-souterrain qui permettent de traverser toute la ville sans presque sortir. Vive le Japon!). Puis, ne pouvans pas faire de mini croisière (en arrêt le lundi) le long de la baie de Yokohama, nous prenons un bus touristique (appelé la chaussure rouge, en souvenir d'une ancienne usine si j'ai bien compris) pour finir la visite de la ville. Nous descendons avant l'arrêt que nous avions prévu (ancien quartier européen) en voyant deux étranges mais beaux bâtiments en brique rouge le long du port. Absorbés par le soleil couchant sur la ville, nous ne remarquons pas l'heure et laissons partir les derniers bus. Nous retournons donc vers le centre ville. Il va être l'heure d'ailleurs de récupére le sac à l'hôtel, de manger un sandwich dans un café et de prendre le bus direction Kobe.


j'ai oublié de parler de cet endroit. Pizza et pâtes à volonté pour moins de 10 euros. les pizza sont bonnes (sauf celle aux marshmallow...), mais les pâtes sont toutes épicées.

en face du port, sous la pluie

le fameux bus: chaussure rouge


au coucher du soleil



le landscape de Yokohama








Nous arriverons vers 8h le lendemain matin. Directement à la fac car Shogo à cours à 9h.


lundi 27 juin 2011

dimanche 26- retour à la fin de la période Edo (19ème s.)

Ce dimanche, accablés par la chaleur qui s'est abbatue sur le pays depuis plusieurs jours, et l'absence de climatiseur dans la maison, après maints arrêts dans des cafés climatisés, nous avons dirigés nos pas vers Osaka, où le musée de la période Edo nous attend (1616-1867). Nous savions d'avance que ce musée cherchait à montrer la vie du peuple à la fin de la période Edo. Mais nous ne nous attendions pas à trouver, au 8ème étage d'un immeuble, une reproduction grandeur nature de deux rues d'Osaka. Deux petites rues, l'une bordée de boutiques, l'autre de maisons. Nous y avons passé plus de quatre heures, pas seulement à cause de l'ai conditionné, mais tout simplement entrainés par l'ambiance. Nous avons enfilés les yukatas (kimono d'été) prêtés par le musée, fait des photos dans les maisons traditionnelles, discuté avec les nombreux bénévoles qui se promènent dans les rues, essayé vainement de faire tourner une toupie, de jongler avec des balles en tissu, nous avons regardé, assis sur le rebord des boutiques en tatami, les enfants en yukata courir dans les rues pour faire voler des oiseaux en  papier alors qu'un feu d'artifice était projetté derrière eux sur le grand ciel en béton.


des forces avant d'aller au musée. La première fois que je vois une crevette-sushi présentée de cette façon

vue des toits du musée

une performance d'une danseuse.

Shogo en yukata. Il fait la tête par ce qu'il ne veut pas que je le prenne en photo...

encore une fois, rose...

dans une des maisons

dans une des rues, le bateau pour un des festival d'Osaka à la période Edo.

vendredi 17 juin 2011

Himeji

Himeji, un des plus beaux chateau du Japon. (l'équivalent de nos châteaux forts). Oui, sauf que depuis 2009 et ce encore pendant 4 ans, ils sont en travaux de restauration: toiture du bâtiment principal et murs.
Mais depuis début avril, ils ont mis en place un système d'ascenseurs qui permet de voir justement ces travaux. Et malgré tout une partie de l'intérieur est toujours visitable.




porte- extrait



restauration du toit

l'intérieur du château- tout en bois

espace transformable


escaliers mortels

cache vis


Kawai! (mignon)

la partie réservée aux femmes


Plus de 4h pour faire le tour du château, des escaliers meurtriers, des collégiens par troupeaux. Mais on finti la journée dans le parc adjacent. Construit récemment, pour l'anniversaire de la construction du château, sur le lieu des anciennes résidences des samourais détruites pendant un tremblement de terre. Et là, personne, à part le gardien qui n'hésite pas une seconde à me raconter en japonais les voyages à l'étranger de ces 30 dernières années.











Pour bien finir la journée, des ramen, dans un de ces restaurants qui ne porte ce nom qu'au Japon. Mais vraiment les meilleurs ramen que j'ai jamais mangé.






Maintenant, en route pour Tokyo. A la semaine prochaine!