vendredi 31 décembre 2010

Bonne année!!!!!!!

Une très bonne année à tous!
Ici, nous changeons d'année dans une heure et demi!
Nous passerons minuit au temple.

J'ai plein de choses en retard à vous raconter, c'est déjà écrit mais je n'ai pas eu le temps de trier les photos. Vous aurez tout pour la nouvelle année.

Gros bisous et encore bonne année !!!!!!!

jeudi 23 décembre 2010

23 décembre jour férié

Aujourd'hui, 23 décembre est un jour férié national au Japon. C'est l'anniversaire de l'empereur, Akihito. Je n'ai appris cela que ce soir. Mais de toutes façons, il n'y a de célébrations qu'à Tokyo.
Il fête ses 77 ans.

Joyeux Noel

Je vous souhaite à tous un très joyeux noël en avance car je ne sais pas si je pourrai me connecter demain!

メリークリスマス (Merii Kurisumasu)
Joyeux Noël

commencer les vacances en musique

Jeudi 23 décembre
Premier jour de vacances !
Déjeuner dans un bar avec Marine avant de se séparer pour les vacances.
Ensuite, deux concerts à la suite ! Le premier à la fac, par l’orchestre à vent dont fait partie une copine hawaïenne. Que dire ??? Je ne comprends toujours pas ce que le générique de Sailormoon vient faire entre Persis de Hosay et Carmen de Bizet. Vive le Japon !
A 5h30, rebelote. Cette fois-ci concert de Noël à l’école de Kota.
J’ai d’abord cru que l’on s’était mal compris ave Ayaka et qu’elle m’avait emmenée à la messe. Mais non, entre les prières et la chorale, les profs (toutes jeunes et jolies) ont dansé du french cancan sur un air de rock’n’roll. Allez comprendre ! Mais on s’est bien amusés !
Ce soir, échange de cadeaux, car je pars demain matin de bonne heure. Kota était plus que ravi ! Et moi je suis bien au chaud dans me nouveaux chaussons assortis à super châle-couverture super doux et chaud. Même un peu trop chaud ! Parfait pour survivre cet hiver.
En parlant de cela, petite précision qui m’a été demandée. Il est vrai que j’oublie dès fois des précisions pas très évidentes. Il y a dans les pièces des climatiseurs (pas toutes, mais ma chambre en est équipée). Donc pourquoi ne pas simplement l’allumer ? eh, bien, on nous a demandé de ne pas le faire. A la fac, on nous a demandé 1/ de ne pas l’allumer de notre propre initiative, il faut attendre que la famille nous le propose, 2/ de ne pas le laisser allumer plus d’une heure par jour, et surtout pas la nuit, 3/ de ne pas rester à la maison si on ne veut pas avoir froid… on nous invite (incite ?) à aller dans des cafés en hiver. L’électricité est très chère au Japon. Les japonais n’allument donc le chauffage qu’en dernier recours, avec 6 ou 7 couches de vêtements. Ayaka m’a montré récemment comment marchait le chauffage. Je vais donc quand même pouvoir le mettre un peu le soir au besoin. Mais le temps a été plutôt clément cette semaine. Par contre, à partir de demain, grand froid ! Mais je m’en fiche, je serai à l’hôtel à Tottori, en pleine tempête de neige. Eh oui, c’est ce qui est prévu pour le 25 ! Et dire que l’on allait là bas pour éviter le froid du nord du pays !

fin des exams!

Mercredi 22 décembre
Dernier jour avant les vacances !
Exam de grammaire ok. Exam de compréhension orale, on espère tous. L’écoute avec cette prof là, ce n’est pas le plus fabuleux. Elle a un accent du Kansai très prononcé, et ne sait pas vraiment faire marcher le lecteur de cassette.
Mais bon, à midi, fini !!
Rdv avec une des profs pour qu’elle me donne le livre du projet de lecture auquel je participe pendant les vacances. Je dois lire « kongitsune » (un renard appelé Gon) en japonais, en m’aidant des notes grammaticales fournies et d’une traduction. Après, je réponds sur un blog à des questions sur ma perception du livre. Et avec cela, venait un super bon d’achat valable dans toutes les librairies.
Dans l’après-midi, café tranquille pour souhaiter de bonnes vacances à ceux que l’on ne reverra pas avant janvier. Puis, on aide Julien avec sa valise à aller jusqu’au centre ville prendre le bus pour l’aéroport (retour en France pour 3 semaines).
Le but de la soirée était d’aller au nomihodai avant que Jérôme, sa copine et Faiza prennent le bus de nuit pour Tokyo, mais il était plein. On s’est donc retrouvés dans un restaurant/bar (la même chaine que celui qui s’est ouvert à côté de la fac). Les garçons ont beaucoup bu. On a réussit à saouler des anglais à la bière !!!
Pour ma part, nouvelles découvertes : liqueur de pomme+ lait  et liqueur de pomme+ liqueur de mangue.
On a joué au baseball avec les baguettes ! J’ai perdu.
Retour à la maison avant minuit car on a commencé à picoler à 6h !

sushis pour récupérer entre les exams

Mardi 21 décembre
Exam de kanji s’est passé sans problème. La compréhension écrite un peu moins simple, mais je m’en sors quand même. (J’ai l’impression que là, en quelques semaines, mon niveau de japonais, à passé un échelon ! gambate !)
L’après-midi, courses de Noël en ville avec des amis français. A 7h, on se retrouve une dizaine pour aller manger des sushis à côté de chez moi. On va se faire bannir du restaurant ! On a du faire deux tables car on était trop nombreux, et du coup l’autre table s’amusait à voler nos commandes au passage sur le tapis roulant ! Cela a fini en bataille de bombes de sel.

lundi 20 décembre 2010

dur dur le réveil le lundi matin

Lundi 20 décembre
Premier examen de fin de semestre en japonais : entretien- terminé.
Demain kanjis et compréhension écrite. Mercredi grammaire et compréhension orale.
On a à nouveau passé l’après midi au café à réviser.

dimanche au soleil

Dimanche 19 décembre
Surprise au pied du lit par un appel d’un copain japonais- Shogo- qui veut aller faire les boutiques ce matin. Direction Sannomiya. A ma grande surprise, il n’y a pas trop de monde.
Vers midi, quand il repart, je m’installe sur le rebord d’un petit jardin situé sur une des nombreuses passerelles suspendues en ville. Je profite du soleil, plus qu’agréable après ces quelques jours de froid. De là, je peux observer le départ de la randonnée en ville de pères noëls. Il doit y avoir une cinquantaine de père noëls qui attendent pour traverser au feu rouge. Comment voulez-vous que les enfants japonais puissent croire au Père Noël s’ils en voient autant d’un coup !
Vers 2h, le temps se rafraichit, direction un café, pour manger un sandwich et étudier un peu pour les exams. J’attends 16h, car j’ai rendez-vous avec Julien pour aller voir mon expo. Dernière chance, car à 16h45 on doit tout démonter. Finalement, on prend du retard, par ma faute… Ils ont attendu que Julien et mon prof d’histoire de l’art- il est venu  avec sa femme- celle qui est toujours sur les photos qu’il nous projette en cours car elle sert d’échelle de valeur- aient fini de faire le tour de l’expo.
Après, séance photos de groupe. On est bien au Japon : photos sans sourire, photos en souriant, photos avec des grimaces, photos avec nos cadres…
A 6h, je pars en courant avec mes photos sous le bras car je suis en retard pour le rendez-vous avec Jérôme et Faiza à Sannomiya. Entre Nishinomiya où se trouve l’expo et Sannomiya, il y a presque toute la ville à traverser (30min en train express, presque une heure en local). Nishinomiya est à la limite entre Kobe et Osaka.
Dans l’après-midi on s’est soudainement souvenus de ce concert de salsa dans notre bar de jazz. Ambiance différente. On retrouve pas mal de musiciens de la dernière fois, que ce soit dans l’orchestre ou dans le public. On s’amuse énormément à entendre des japonais chanter en espagnol et essayer de danser de la salsa. Parmi les musiciens il y a quelques bons danseurs, ainsi qu’une fille dans le public qui est aussi douée. Pour les autres, on sent les années de rigueur corporelle. D’ailleurs j’ai remarqué que les bébés ne dansent pas comme en France quand on met de la musique. Moi qui pensais que c’était naturel… Comme quoi les différences culturelles commencent très tôt.
Jérôme est parti à mi concert car il était avec sa copine qui est arrivée le jour même de France et n’avait pas dormi depuis presque 30 heures. Avec Faiza, après le concert, on s’arrête manger dans un restaurant de ramen (noodles). Un petit boui-boui situé sous la voie ferrée, avec seulement un comptoir autour de la cuisine ouverte et à peine une dizaine de tabourets. Un client, une serveuse et un cuisinier qui font la tête, une fuite d’eau au plafond, beaucoup de vapeur, des minuteurs accrochés partout aux poutres à côté de chaque casserole. J’ai très envie d’y retourner pour faire des photos.
Parlons un peu des ramen et de leur cuisson surtout. On les prépare dans une gazinière spéciale, composée de trous tout en profondeur remplis d’eau. Dans chacun, des sortes de paniers à friture que l’on plonge dans l’eau bouillante. (Je ne sais pas comment c’est chauffé). Cuisson : environ 2 minutes. Verser dans un large bol, avec bouillon, sauce, oignons verts et la garniture (cette fois-ci, fine tranche de rôti). Repas excellent. Bien mieux que le Mac Do que l’on avait prévu au début.

samedi 18 décembre 2010

froid, alcohol, photos, boutiques, ginger milk tea, kanjis...

Samedi 18 décembre
Les températures sont remontées, je peux sortir du lit sans devoir enfiler trois couches de vêtements supplémentaires ! Vers midi, on sort avec la famille d’accueil, et il fait même bon au soleil. Direction Nishinomiya-Kitaguchi (environ 40 min de train) pour aller voir mon expo. J’étais touchée qu’ils fassent tous les trois cet effort. On y a passé une petite heure (on donne un questionnaire sur l’expo à remplir qui oblige les gens à regarder plus attentivement et à rester un peu plus longtemps).




mes deux photos à gauche


photo prise par Shogo mercredi

 Après, direction un restaurant italien-japonais. La partie italienne pour les spaghettis, le pain et l’huile d’olive ; la partie japonaise pour la garniture sur les pâtes : des légumes très japonais.
Note sur les restaurants japonais- je vous ai déjà dit combien les restaurants sont petits en général. Du coup, les gens attendent facilement pour entrer dans un restaurant plutôt que d’en chercher un autre, comme nous faisons. Devant chaque restaurant, il y a généralement quelques chaises alignées pour que les gens puissent s’assoir (et il faut s’assoir… car cela sert de file d’attente !) ainsi qu’un pupitre avec des feuilles de liste d’attente.
Je n’ai jamais dû attendre plus de 20 minutes. Surtout que souvent, le temps d’attente qu’on nous annonce est plus long que le temps d’attente réel. Pour que cela paraisse moins loin ou pour être sûr de ne pas être en retard sur l’horaire annoncé ?
 Après, Ayaka nous a emmenés à Nishinomiya gardens. Je veux y aller depuis très longtemps car j’en entends parler depuis le début de l’année… Mais personne ne m’a dit que ce n’était pas des jardins, mais un centre commercial !!!!! déçue…
Le centre en lui-même est super joli, immense et rempli de super boutiques ! Un régal. Mais beaucoup de déco d’intérieur à l’européenne.
regardez ce qu'on trouve sur les étagères des boutiques!

(là, mon ordi vient à nouveau de bugger et de s’éteindre tout seul, et j’ai perdu les deux derniers paragraphes que j’avais écrit…. Rrrrrrraaaaaaahhhhhhhh !!!!!!)
Vers 4h, Shogo nous rejoint après son exam du TOEFL (test d’anglais). Je laisse ma famille d’accueil pour aller acheter le cadeau de Noël de Kota. Il a adoré un petit flipper et comme Ayaka m’a dit qu’elle ne comptait pas le lui acheter, je lui ai pris. Au moins je suis sure que cela lui plaira.
Ensuite, direction Tully’s pour un ginger milk tea… Mais le café de Nishinomiya était plein. Alors Shogo a proposé de reprendre le train et d’aller jusqu’à celui qui est à côté de la fac… Est-on à ce point accros à cette boisson ? Cette fin de semaine, on a passés nos après-midi dans ce café à réviser à plusieurs pour les exams de fin de semestre de la semaine prochaine. Et on risque d’y passer encore quelques heures la semaine prochaine entre les examens.
Mais aujourd’hui, bien que j’avais le livre de kanjis dans mon sac à main, repos. On a passé plus d’une heure à essayer de remettre en place les pièces du puzzle de la soirée d’hier.
Hier, on a fêté les 21 ans de Dave. Soirée en 3 étapes : tabehodai/nomihodai* à la Pausa (environ 10 personnes), nomihodai à notre endroit habituel (21 personnes au début, presque 30 à la fin), puis nuit dehors dans un bar (je me suis éclipsée avant cette partie pour prendre le dernier train).
Comme pas mal de gens ont beaucoup bu, hier soir avec Shogo, on a chacun raccompagné des amis à la gare. Et du coup on vérifiait qui était bien rentré… Julien n’a répondu que vers 18h quand il s’est enfin levé. Bryan ne se souvenait plus qu’on avait rdv aujourd’hui pour aller voir mon expo ensemble cette aprem (il m’a même demandé, « quelle expo ? »). Mais c’était prévisible ! Il a quand même oublié de tourner dans le virage et mangé le mur !!!. Angela se souvenait au moins de qui l’a aidée mais le réveil a été dur.  En fait, Nikko, Rui-san, Assim et Josh ont tué tout le monde avec leurs bombes de saké. Eux boivent tous les soirs ou presque donc ils tiennent, mais ils ont fait boire des filles qui généralement ne boivent pas. Détonnant !
Bombe de saké : une pinte de bière. On pose deux baguettes en travers du verre, dessus on place une coupe de saké, on la rempli. Coup sec sur la table, les baguettes glissent, la coupe tombe dans le verre, cela mousse et déborde, donc il faut boire cul sec la pinte de bière avec le saké.
saké en pleine chute

voici dans quoi est servi le saké

J’avoue que je n’ai pas goûté : 1/ je n’aime pas la bière, 2/ je ne supporte plus l’odeur du saké.
Mais tant mieux, super soirée car je m’en souviens !
*Je reprécise au cas où : tabehodai : nourriture à volonté pendant 1h30 (pâtes et pizzas car c’est un restaurant italien)
                                     Nomihodai : boisson à volonté pendant 2h
Précision météorologique : mon absence de nouvelles jeudi est due au froid. Jeudi et vendredi les températures ont chuté. On est descendus à 2 degrés ! Il fait plus froid que cela en France me direz vous. Oui, mais à l’intérieur il y a le chauffage. Il faisait 6 degrés dans ma chambre !!! Malgré 4 couches de vêtements (par contre aux pieds, seulement 3 paires de chaussettes plus chaussons), j’étais gelée. Bon, vous pouvez aussi argumenter que c’est de moi qu’on parle, frileuse numéro un ! Mais tout le monde autour de moi semble se plaindre encore plus du froid que moi ! (c’est qu’ils n’ont pas été aussi prévoyant et n’ont pas 2 couches de super vêtements heattech). Du coup, jeudi soir, j’ai allumé l’ordi pour faire d’abord le devoir de linguistique puis pour écrire le blog. Je n’ai pas pu finir le premier et encore moins commencé le second, car mes doigts ne sentaient plus les touches de l’ordi et je tapais n’importe quoi… Heureusement qu’il y a le ofuro (bain) bien chaud pour se réchauffer.
Aujourd’hui les températures sont remontées, il fait environ 10ºC alors qu’il est 11h du soir.

mercredi 15 décembre 2010

petit visa, viens à moi

Mercredi 15 janvier
But du jour : faire ma demande de visa pour la Chine. Cela fait une semaine que c’est prévu, les papiers sont prêts, je fais les dernières photocopies ce matin, Shogo, un copain japonais m’accompagne car c’est à Osaka je ne sais où. On se dépêche après les cours, car on a une heure de trajet environ, et le consulat ferme à 2h30. On trouve facilement mais par hasard, le bureau spécial pour les visas. Mais- et ce n’était pas écrit sur leur site internet- il faut 1/une preuve de la réservation du billet d’avion, 2/une réservation d’hôtel ou une lettre d’invitation de la personne chez qui on reste ainsi qu’une copie de son passeport… Résultat on repart bredouille… je n’ai plus qu’à recommencer la semaine prochaine !
Je profite du passage à Osaka pour passer à Yodobashi, la boutique photo pour acheter du papier collant pour les encadrements photos afin de redonner les feuilles que j’ai empruntées pour préparer l’exposition. Sur le chemin du retour, pause à l’exposition justement, pour montrer à Shogo. J’affirme encore une fois qu’une galerie d’exposition est le lieu le plus ennuyeux, blanc, vide et au silence embarrassant, cela en devient effrayant. Plus que jamais je suis sûre de mon projet pour le futur !!
Désolée de vous quitter avec si peu de nouvelles, mais le sommeil m’appelle avec insistance ces derniers jours. Il va falloir que je lui concède un peu de temps où je vais avoir du mal à finir la semaine.
Projet pour les vacances d’hiver :
Fin des cours le 22 dec.
Départ pour Tottori le 24. Visiter la région jusqu’au 27 (on prolongera peut être selon les tarifs de l’hôtel, mais sinon
Concert de Jazz le 27 au soir à Kobe
Universal Studio (parc d’attraction) avec les copains le 30 dec
31 : ??
1 janvier : prière au temple et repas chez les gds parents paternels
2 janvier : repas chez les gd parents maternels
3- 5 : voyage, à Nagoya ou à Kyushu, sûrement
6 : examen de linguistique
10 : reprise des cours normalement

lundi 13 décembre 2010

début de l'expo photo!

Lundi 13 décembre
Journée sans grand entrain. La pluie n’aide pas. Tout le monde est malade ou fatigué.
Après le cours de l’après-midi, j’ai rejoint des filles du club photo pour aller voir où en était la préparation de l’expo photo qui débute demain. On est arrivées quand ils finissaient juste. C’est une grande salle d’expo dans un centre commercial (ils louent la salle 1000 euros pour 1 semaine, et pas d’aide pour l’installation ni la surveillance…).
Les photos rendent super au mur. L’expo dans son ensemble est mieux que je n’aurais pensé alors qu’il y a tellement de styles différents.
J’y vais sûrement mercredi avec des amis (après être allée faire mon visa pour la Chine), puis de nouveau samedi avec la famille d’accueil.
Demain, exam final en histoire de l’art, et je n’arrive toujours pas à me souvenir des différentes poteries du 16ème siècle… eh oui, je dois savoir les identifier. L’intérêt ? si je deviens trafiquant d’art éventuellement !
Il va aussi falloir que j’apprenne à lire un planning !!!!!! j’étais sûre que les exams de japonais étaient en janvier, non, non, c’est prévu pour la semaine prochaine ! gambate !

dimanche 12 décembre 2010

repas de noel

Dimanche 12 décembre
Rapide bonjour avant d’aller me coucher. Journée peu intéressante, mais malheureusement il en faut de temps en temps : révisions, devoirs, lessive, rangement… tout ça dans le froid hivernal de la maison !
Seul événement de la journée : repas de Noël chez Maxime. Hé oui, ici cela ne pose aucun problème déplacer la date de Noël puisque ce n’est pas une de leurs fêtes de toutes façons. On était 8 adultes et 4 enfants. On a encore bien mangé comme à chaque fois chez la mère d’accueil de Max, mais cette fois ci l’ambiance était un peu plus calme (première fois qu’on est moins de 10 je crois !). Peut être aussi que les chants liturgiques en fond sonore animent moins bien que Carla Bruni (la grande passion de la mère d’accueil de Max)…
Bonne fin de week end !

samedi 11 décembre 2010

j'ai oublié d'ajouter quelques photos..



Samedi à Sannomiya... de la folie!

Samedi 11 décembre
Dormir !
A midi, on se retrouve avec Max pour aller manger au sushi bar à côté de la maison. Marine nous a abandonnés…pour son exposé de business pour lundi. On lui pardonne pour cette fois !
Après, direction Sannomiya, Max cherche des cadeaux pour sa famille d’accueil (on est censés fêter Noël demain soir tous ensemble) et s’acheter des vêtements chauds. Pour ce dernier point surtout je suis indispensable car il est daltonien et un deuxième avis sur la couleur des vêtements lui est le bienvenu.
Enormément de monde en ville, même pour un samedi c’est inhabituel. Des policiers- ou gardes, on ne sait pas- partout, des barrières blanches entassées dans les rues… Que ce passe-t-il ?
C’est le dernier week-end des ruminarie. De la folie ! En fait les barrières ont été installées ensuite. Pour accéder aux ruminarie, il faut suivre un très long parcours qui permet de réguler le flot de personnes. Par contre, pour nous le soir qui voulions aller au jazz bar, c’est le bazar, car la rue était bloquée par les barrières et on a du faire un grand tour.
Encore une fois, Max avait tort-et moi raison !!- quant à la localisation des boutiques en ville ! Il nous a fait parcourir tout le centre ville alors que la boutique qu’il cherchait se trouvait de l’autre côté… Mais pas trop grave, car j’ai découvert au passage, près du jazz club où on va habituellement, un petit bouquiniste de livres dans toutes les langues, qui fait aussi galerie d’art ! L’endroit est super, il y a des livres en anglais et en français (que de très bon livres, et surtout spécialisés dans l’art. je n’ai jamais vu autant de livres sur Picasso dans un seul lieu), quelques très vieux livres… le paradis. Je trouve un magazine photo bilingue (japonais-anglais) avec des articles intéressants pour ma thèse. Coup de chance !
Après ça, on trouve enfin L’Occitane que Max cherchait. Et là, il découvre que c’est une boutique de produits de beauté, et non de produits du sud de la France comme il le pensait. On trouve quand même des cadeaux pour sa famille, mais pas simple avec une telle foule dans une boutique aussi petite.
On a rapidement le temps de passer au Tully pour mon ginger milk tea, puis on est en retard pour le rdv avec la bande. Ce soir, double programme : jazz concert, puis nomihodai avec Konishi sensei.
J’ai invité Ayaka à se joindre à nous. On est 12 au concert et 20 au nomihodai.
Super concert du groupe de jazz de la fac de Kobe. Ils sont 16 sur scène. Le contrebassiste était impressionnant ! On a tous cru qu’il allait repartir les doigts en sang. J’ai moyennement accroché sur les chansons les plus lentes, il y avait trop d’instruments à vent, le son n’était pas assez clair. Par contre, sur les musiques plus entrainantes, c’était un vrai délice à la fois de les entendre et de les voir jouer. Ils y prenaient un tel plaisir !
Le 27 décembre ils rejouent avec l’orchestre de la fac de Tokyo… dommage qu’on ne soit pas là !
Le concert finit vers 9h20. On file au nomihodai, où on a réservé pour 9h30. On a une grande salle pour nous, avec trois tables. Ayaka est toujours avec nous, et semble bien s’amuser. Les deux heures sont passées bien trop vite. Soirée bien arrosée (pas pour moi désolée, antibios en ce moment) avec Konishi sensei qui embrassait tout le monde, Julien qui a cassé les portes coulissantes qui lui sont tombées dessus, Ka Rhim qui est repartie de là bas en oubliant ses chaussures…
Kota est chez ses grands parents (car Tomohiro sortait aussi) donc demain matin, maison silencieuse….

ryugakusei christmas party

Vendredi 10 décembre
Journée bien chargée en perspective. L’exam hebdomadaire du matin est vite expédié, plus simple que d’habitude. Mais les deux heures de cours suivantes semblent très très longues. Pendant les 10 dernières minutes, une autre prof vient nous demander de remplir un questionnaire en anglais sur notre adaptation dans les familles d’accueil. Ce n’est pas pour vérifier si cela se passe bien, mais pour des recherches sur l’adaptation des étrangers au Japon.
Après-midi, première tâche, finir les cadres photos. J’y ai passé une bonne partie de mes après midis cette semaine. En gros, après plusieurs impressions ratées, j’ai galéré pour encadrer les photos, car il y avait toujours de la poussière entre la photo et le cadre. En fait, pour pouvoir exposer il faut que deux membres du club vérifient la photo et le cadre et signent au dos. J’ai eu les 2 signatures pour l’une mais il m’en manquait une pour l’autre, car il restait de la poussière (c’était mardi ou mercredi je crois). Vendredi on m’a donc proposé d’essayer un autre système d’encadrement. C’est une feuille renforcée autocollante sur laquelle tu colles la photo, cela évite de devoir mettre une vitre devant pour que la photo n’ondule pas. J’ai emprunté des feuilles à quelqu’un et ai fait ça. Cela a super bien marché pour la première photo. Mais sur la deuxième il y a eu un scratch. Je devais donc réimprimer la photo. Sauf que, clefs usb plus dans mon sac… et pas le  temps d’aller à la maison la chercher ! Pas d’autre choix que de n’exposer qu’une photo… Déçue je retourne à la Ajisai room, pour aider les autres (derniers préparatifs pour la fête de Noël), et là Julien me demande s’il m’a bien rendu ma clef USB. Il pense qu’il l’a oublié hier dans une salle informatique… On court partout, et on la retrouve. Je peux réimprimer la photo ! Sauf que je dois attendre lgt car d’autres utilisent l’imprimante. Je bouillonne car on m’attend aussi pour aider ailleurs (heureusement qu’hier j’ai préparé les gâteaux que je devais apporter à la soirée et n’avais pas à le faire cet après midi comme c’était prévu au début).
Finalement, vers 3h30, impression faite, sauf qu’un grain de poussière s’est glissé dans l’imprimante. A recommencer. Là je vais tuer quelqu’un ! Re-attente, re-impression. Et enfin, une photo correcte, je colle, encadre, super ! Je montre à un des membres, et là il me dit qu’il y a une légère trace de doigts… Je montre aux autres, personne ne trouve cela flagrant,… dans la boite, emballé, fini !
Je cours à la Ajisai, certains finissent les décos, d’autres sont partis récupérer la nourriture chez les différents traiteurs, c’est la panique, mais cela avance. Je me retrouve finalement en charge de l’organisation du lieu lui-même, déco, tables, orchestre… on finit presque dans les temps. A 5h30 tout est prêt et tout le monde est là. Le café pensée est métamorphosé par nos décorations. On ne s’attendait pas à réussir aussi bien.
On commence, discours, buffet avec fond de jazz (jazz band de la fac). Ensuite pour ceux qui ont participé au « secret Santa », on s’échange nos cadeaux.  Puis concert par Patrick et Jayne (vidéo de leur version de silent night- une chanson de Noël- disponible sur facebook), et danses hawaïennes. On finit avec la tombola dont j’avais la charge (premier prix : deux billets de cinéma pour le film de votre choix !!).

le seul sans chapeau, c'est Tim, l'ex-vice président allemand
à sa droite, Mélanie, sa copine (américaine)
à sa gauche, Faiza et Jérome (de Lyon)

absorbés par John Paul et sa danse Hula

le jazz band

le buffet

Michael, aussi appelé Obamachyan, notre président, faisant son discours devant notre super arbre de Noël

Soirée plus que réussie !!!!!!!!!
Une petite demi-heure pour tout ranger avec l’aide de beaucoup de monde, puis direction un resto-bar qui vient d’ouvrir à côté de la fac pour un dernier verre ensemble. Là on effraie les serveurs. D’abord, Julien qui saute sur la serveuse pour prendre son plat de poulet (non, non, il n’était pas affamé, juste saoul…). Puis on les a surpris et tous fait rire en criant « irrashaimasen ». C’est ce que disent les vendeurs à chaque fois que quelqu’un entre ou sort dans une boutique. Dans ce resto ils le font aussi, et avec beaucoup d’entrain et de voix. Sauf que généralement, un le dit et les autres le répètent tour à tour. Alors que là, ils le crient tous en même temps. On a fait pareil et on a réussit à les faire sursauter ! Après, du coup, ils sont venus discuter avec nous.

jeudi 9 décembre 2010

préparations... la panique!

Bonsoir,
beaucoup de choses à raconter, mais pas ce soir malheureusement. la fin de semaine est extrêmement chargée. Mais comptez sur moi samedi pour plus d'infos sur la préparation de l'expo photo, la fête de Noël (demain soir) et notre célébration de sa réussite (on espère!!) et de la démission de Tim au poste de vice-président.

Bon début de week end à tous!

mardi 7 décembre 2010

ruminari

Mardi 07 décembre
Hier je n’ai pas écrit car pas grand-chose, à part passer l’après midi entre les cours à faires des flocons de neige en papier pour la déco de la fête de Noël vendredi.
Aujourd’hui, mardi à 13h, réunion avec le comité des étudiants étrangers comme toutes les semaines (dont je ne fais pas partie officiellement, mais on dirait qu’ils m’ont adoptée). Après les cours, direction le centre ville, d’abord pour renouveler le pass de train qui s’arrête cette semaine ; puis pour aller voir les « ruminari ». Ce sont leur version des décorations de Noël. Je dis version, car les ruminari sont du 2 au 13 décembre, de 18h à 21h30 en semaine, et jusqu’à 22h le vendredi- en sachant qu’il fait nuit à 16h !
Je m’attendais à voir des décorations partout dans les rues principales, mais non, il y a bien quelques rues décorées, mais l’attraction est surtout une sorte de château lumineux placé dans un square, avec des tentes de nourriture et boisson partout autour (style fête foraine). Il y a un monde fou, dont des gens pas clairs et des drogués (deux espèces que l’on voit rarement au Japon). Du coup, sur les axes principaux, il y a des policiers ( ? ou encore leurs fameux hommes en uniforme qui sortent de nulle part) qui font la circulation des piétons. Eh oui, on te dit où et quand t’arrêter. Il y en a sur des tabourets avec des haut-parleurs, et d’autres avec des bâtons lumineux comme les policiers. Finalement, leur boulot principal est de faire mettre les gens qui attendent au feu rouge d’un côté de la route à droite, et les autres à gauche. Comme ça, au moment de se croiser, personne ne se gêne. Qui aurait pensé à créer plusieurs postes pour cela en Europe !!! Il y a aussi énormément de gens qui circulent avec des sacs plastiques pour récupérer les déchets des gens. Même pas besoin de se déplacer jusqu’à la poubelle.
encore la bande, en photo avec deux japonaise qui sortent d'on ne sait où et voulaient une photo avec nous



le glas

le château de l'extérieur

le château de l'intérieur avec le kiosque



Dans le « château » -sorte d’hexagone avec des murs d’ampoules lumineuses, mais sans toit- il y a un petit kiosque aussi décoré de guirlandes lumineuses, au centre duquel il y a une rangée de clochettes. Les gens, depuis l’entrée du kiosque (car il est fermé) lancent des pièces pour essayer de faire tinter les clochettes. Tout cela sur fond de musique religieuse catholique assez inquiétant parfois- une en particulier est proche du Carmina Burana-. (Ils n’ont que quelques chansons qui tournent en boucle.) L’effet est tout à fait saisissant. Ajoutez à cela, un glas placé pas très loin, devant lequel les gens font la queue pour le faire sonner (tradition shintoiste)… On se croirait dans un autre monde !
Autre grand moment de la soirée, la découverte de pommes d’amour ! Mets rare au Japon. Mais sur le stand on découvre encore mieux… et là, on apprécie pleinement l’esprit d’innovation des japonais : des fraises, des raisins, des oranges d’amour !!! On a goûté fraises et raisins. C’est absolument sublime !


Il y a encore plein de photos à faire sur place d'ici la fin des ruminari, mais ce soir, le sac de cours commençait à penser trop lourd et il faisait vraiment très froid! C'est revenu d'un coup ce matin, avec un fort vent. On a du perdre 10 degrés dans la nuit.

J'arrête là pour ce soir, il est minuit passé, et je ne sais même pas encore ce que je dois réviser pour l'exam de demain matin.
Bonne nuit

dimanche 5 décembre 2010

le trou de la fin novembre

Voici un bref récapitulatif des jours qui me manquent encore à vous raconter.
18-19 : Voyage à Ise avec la fac (plus de détail avec les photos)
22 : cours que l’après midi. Le matin courses à Osaka : papier photo et vêtements hypothermiques.
Au soir, sortie nomihodai (je ne bois plus d’alcool- je ne supporte plus l’odeur du saké, c’est infernal), puis au bar on se retrouve à 4 amis (dont un japonais) à aller à Osaka pour trouver un bar de salsa. On s’amuse bien. On rentre avec le premier train vers 5h30. Marine a trop bu, donc on la dépose chez elle, puis petit déjeuner au MacDO avant de rentrer se coucher. Mais comme ma famille d’accueil passe à table, je re-déjeune avec eux.
23 : dodo et pas grand-chose d’autre.
24 : fait des étoiles de ninja en papier en cours. Retour au primaire ! J’avais oublié comme on s’y amusait bien ! Impression des photos pour le club photo et réunion pour organiser la fête de Noel.
25 : réunion photo et diner au KFC avec Shogo et Julien
26 : révisions pour l’exam de linguistique à plusieurs. On va à plusieurs à la séance de tutorat de français de Julien. On apprend aux japonais, les chaussettes de l’archiduchesse et il était une fois… une marchande de foies.

et les photos alors?

D'ici 24 heures je serai de nouveau autorisée à poster des photos. Attention, il y en a un paquet de retard...

autrement, j'ai reçu une réponse positive pour participer à un projet de lecture en japonais malgré mon niveau. On me donne un livre en japonais à lire pendant les vacances de Noël, en janvier-février on me demandera comment j'ai appréhendé le livre tant par son contenu que par la langue en elle-même. Et ensuite, bon d'achat de 50 euros dans une librairie! Tout bénef'

Et en février, au programme, le nouveal an chinois à Canton! Il faut juste qu'on m'autorise à manquer une semaine de cours.

Bonne soirée

dimanche à Awaji-shima

Dimanche 5 décembre
Rendez-vous pour le petit déjeuner prévu à 9h ! Cela me laisse une heure pour profiter du salon dans ma chambre pour avancer de quelques dizaines de pages dans ce classique de la littérature japonaise (la pierre et le sabre de Eiji Yoshikawa) de plus de 1000 pages.
Déjeuner au restaurant de l’hôtel : buffet japonais. Je peux voir la différence avec le buffet de l’hôtel Okura à Kobe qui servait un petit déjeuner plus occidental. Ici je dois être la seule occidentale. J’évite les découvertes hasardeuses le matin (surtout en connaissant les petites routes de montagne qui nous attendent ensuite), et me contente de poisson fumé, de soupe miso, de fruits et de yaourt.
A table, je peux observer la différence entre les générations de japonais. Les parents d’Ayaka font un petit déjeuner typiquement japonais (riz, soupe, légumes divers, poissons et fruits), Ayaka exclut le riz et les légumes (quand je dis légumes, je parle de légumes typiquement japonais, ceux dont je ne me souviens jamais le nom…) ; quand à Kota, il mange du jambon et des frites !
Après le repas, encore une demi-heure de pause. Comme mes affaires sont prêtes, je peux profiter du soleil sur la terrasse ! Quel régal !
Première étape de la journée : le musée Uzushio. Ils appellent cela musée, mais c’est d’abord un petit centre commercial spécialisé dans la nourriture local. Et devinez quelle est la spécialité de cette partie de l’île : l’oignon ! Il en a partout, en chips, en pickle, etc…
Mais on est là pour les deux autres choses. Il y a une salle de cinéma 3D qui explique les célèbres  tourbillons au pied du pont. Ils sont dus à la marée qui produit ces tourbillons dans la mer intérieure. Il y a aussi tout un parcours explicatif, mais tout en japonais forcément !
J’ai préféré, la deuxième partie : un théâtre de bunraku ! Le bunraku est un spectacle de marionnettes géantes actionnées à vue. On a d’abord eu droit à une explication du fonctionnement des marionnettes, puis à une scène d’une pièce de bunraku.
Chaque marionnette est actionnée par 3 personnes, habillées en noir, le visage recouvert entièrement d’une cagoule. La plus expérimentée actionne le visage et la main droite (en passant sa main dans la manche de kimono de la marionnette) ; le deuxième actionne l’autre main (avec un système de baguettes et de pinces) et tient les accessoires s’il y en a ; et le troisième s’occupe des jambes et pieds.
L’effet est tout à fait envoûtant ! Ils recherchent le réalisme bien que les marionnettes soient actionnées à vue. A la fin de la pièce, grâce aux effets de lumière, j’ai cru que les marionnettes pleuraient !
La scène est en contrebas, les marionnettistes ne sont donc visibles que jusqu'à mi-corps. Tout le décor est en perspective. Après la scène, avec deux marionnettes féminines- une mère et une fille séparées, qui se retrouvent mais ne peuvent avouer leur vrai relation- il y a eu un jeu de décors. Ils ont enchainé une trentaine de changements de décors (basé sur des portes coulissantes au fond de scène), mais de plus en plus lointains. La possibilité de perspective est énorme !!!
Sur le côté de la scène, dans une alcôve prévue à cet effet, il y a un chanteur qui fait les voix de toutes les marionnettes et un joueur de Shamisen (instrument à corde japonais).
J’étais contente d’avoir pu presque tout comprendre et pendant les explications et pendant la pièce. Mais il me manquait un morceau essentiel : pourquoi avaient-elles étaient séparée ? Ayaka ne savait pas non plus, on a donc demandé ensuite à un des marionnettistes. Et effectivement, ce n’est pas dit dans cet extrait (une histoire de trésor volé à récupérer sur ordre du Shogun qui les ont- elle et son mari- obligés à abandonner leur fille aux soins de quelqu’un d’autre).
J’ai pu également demander au marionnettiste comment se transmettait leur savoir, s’il y avait des écoles. A ma grande surprise, non, ils se forment grâce aux clubs depuis l’école primaire. Cela commence comme un loisir avant d’être un métier.
Ensuite, direction le pont, pour voir de plus près les fameux tourbillons. Photos souvenirs et on remonte en voiture pour se diriger déjà vers Kobe. On prend d’abord la route nationale. Pause au bord de la route pour acheter quelques sacs d’oignons. Le vendeur m’offre une clémentine- j’avoue, meilleur qu’un oignon !
Ensuite, autoroute. L’autoroute a Japon me semble chère, environ 60 euros pour 2 heures de trajet. Mais comme il y a les ponts à traverser, cela peut fausser la donne. A vérifier ! Par contre, l’essence est moins chère : environ 1.2euros le litre.
On s’arrête dans un complexe commercial à l’allure méditerranéenne (à nouveau beaucoup d’oignons et de souvenirs divers). Il y a un restaurant italien appelé « pont et mer ». Trouvez l’erreur !!
On achète des sandwichs que l’on mange sur place. Il y a une énorme verrière avec des tables, une fontaine et un gigantesque sapin de Noël. On est juste de l’autre côté du pont qui sépare Awaji de Kobe. 45 minutes après on est arrivés, mais comme il était déjà 3h, tout le monde mourrait de faim.
Et le reste de l’après-midi ? C’est le temps qu’il m’a fallut pour vous raconter tout cela !

samedi à Shikoku-shima

Samedi 04 décembre
On a le droit à une grasse matinée. Le départ n’est qu’à 10h. On part pour deux jours sur l’île d’Awaji. Ce n’est vraiment pas loin, juste en face de Kobe, il y a un pont géant pour traverser. On peut faire ce week end car les parents d’Ayaka viennent d’acheter une nouvelle voiture avec 8 places. Même de l’arrière on voit bien la route car chaque rangée de sièges est surélevée par rapport à celles de devant.
En à peine une demi-heure on est sur l’île d’Awaji. Il nous faut encore une heure et demi environ pour la traverser et prendre un pont identique au premier pour arriver à Shikoku. Shikoku est beaucoup plus grand qu’Awaji, c’est aussi une autre préfecture. Leur spécialité, les udon, des pâtes style noodle (pour ceux qui ne connaissent pas ce sont comme des spaghettis en forme mais beaucoup plus long et servis dans un bouillon). J’avoue que je n’en raffole pas, mais là c’était excellent. On a mangé dans un restaurant au pied d’un temple. Le restaurant lui-même était magnifique, des tables rustiques pour manger, des fenêtres en papier à la japonaise encadrées de bois donnaient sur les arbres d’automne, le toit était en chaume, tout tenu uniquement par des cordes. En plus, un régal. On a tous pris un type d’udon différent, chaud ou froid, à la cuisson plus ou moins longue, et avec des sauces différentes. Pour ma part, j’ai laissé ma famille d’accueil choisir pour moi, et je n’ai pas été déçue. On m’a servi le bouillon (de poisson) dans une immense jarre en porcelaine, on le verse dans un petit bol. Dans celui-ci on ajoute au fur et à mesure les pâtes qui sont servies dans une assiette à soupe.
Mais ce n’est pas toujours comme cela. Ayaka, sa mère et Tomohiro avaient la sauce dans une petite saucière et ils la versaient en complément directement dans l’assiette qui leur était servie. Le grand-père, avait lui les pâtes servies sur un plateau en bambou et comme moi il les passait dans le bol.
Après le repas, on est montés bien évidemment jusqu’au temple. Belle vue d’en haut, dommage qu’il y ait un zone industrielle juste en bas…
Dans l’après-midi on est restés à Shikoku, au jardin Ritsurin. Quoi de mieux à cette saison ! Surtout que l’on a eu un temps magnifique tout le week end ! (on a du dépasser les 20º dimanche car même un pull léger était de trop et en ce moment, peu de temps avant le coucher du soleil il fait encore 15 degrés).
Dans le jardin- à flanc de montagne- trois étangs avec des carpes Koi, des maisons de thé et une multitude de couleurs. Il y avait des enfants de l’école primaire disséminés un peu partout dans le parc qui proposait bénévolement une explication du lieu où ils étaient aux visiteurs. On a appris à faire la différence entre les pins rouges et les pins noirs.
Tout au long de la promenade tout le monde contribue à ma collecte de pommes de pins pour la décoration de la fête de Noël de vendredi prochain.
Le jardin est tellement beau et reposant que tu as envie de ne jamais en partir. Malheureusement, il faut que l’on soit à l’hôtel à une heure précise et il y a plus d’une heure de route pour retourner jusqu’à Amaji. Ce soir on loge au Minami Awaji royal hotel. Et le nom tient ses promesses.
J’ai droit à une chambre gigantesque avec vue sur la mer. Ayaka, Tomohiro et Kota dorment dans une suite japonaise (tatami et futon au sol).
Avant le repas, on descend au Onsen. Les onsens sont des sources d’eau chaude. Celle-ci provient de 1200m sous terre. Il existe au Japon des onsen mixtes mais c’est rare et cher ; car ici on se baigne nu (le Japon est la culture des bains publics). Il y a un bassin intérieur et un bassin extérieur. Tout autour du bassin extérieur, des pommeaux de douche, des tabourets (on se douche assis au Japon), des produits de beauté et des miroirs. On se décrasse bien avant d’entrer dans l’eau.
Le passage par l’air froid est un moment difficile à passer, mais une fois dans le bassin extérieur, c’est le paradis !
Malheureusement, pour à peine 20 minutes d’onsen je reste rouge pivoine pendant longtemps.
On se rend au restaurant au taxi (le grand père veut boire j’imagine). A 6 dans une voiture (plus le chauffeur ! marrant !). J’ai oublié de préciser que les routes sur Awaji sont très tortueuses on est à flanc de falaise.
Au restaurant, on nous a réservé une salle privée, avec une table basse et des coussins autour (le vrai repas japonais !). C’est dans ces moments là que je dis merci pour les cours de yoga qui m’ont habitué á cette posture. Malgré tout les fourmis viennent vite dans les jambes.
Quant au repas, il semble ne jamais finir. On commence par des sashimis de fugu (fines tranches de poisson cru) et une salade de tranches de peau de fugu (c’est croustillant et gélatineux en même temps. Pas mauvais mais pas beaucoup de goût non plus). Ensuite, nabe de fugu. Le nabe, vous vous souvenez c’est la fondue japonaise : la viande/poisson et les légumes sont cuits dans un bouillon. Fugu, champignons, tofu, chou. Excellent.
Le fugu est un poisson à chair blanche. Cuit dans le nabe, la chair reste se rapproche de la viande blanche. Par contre, cuit en beignet comme on l’a eu aussi ensuite (encore plus excellent), la chair s’émiette comme beaucoup d’autres poissons plus courants en Europe. Ce qui est étrange c’est que d’une cuisson à l’autre, la texture change autant.
Quand on a eu fini de tout faire cuire dans le nabe, la serveuse a emmené le plat. Et alors que je pensais enfin avoir fini le repas, j’apprends qu’ils nous ramènent le plat car ils ont fait cuire du riz dans le bouillon et avec des oignons nouveaux (style risotto). Même en n’ayant plus du tout faim, je dois reconnaitre que c’était excellent.
Pendant le repas, les hommes ont bu du saké traditionnel- avec des ailes de poisson que l’on fait brûler dans le bol de saké.
Après le repas, on s’arrête à la supérette du coin pour acheter- je pensais- une glace à Kota, mais ils prennent aussi des gâteaux et bière et me proposent une bouteille de vodka- « pour ce soir » me dit Ayaka, avec un début de mal de tête d’avoir tant mangé je refuse, me voyant mal boire ma vodka seule dans ma chambre ! Mais non, la soirée n’est pas finie, réunion dans la suite, avec bières et chivas ! Je vois pour la première fois du whisky avec de l’eau chaude… (j’ai bien dit vois et non pas bois).

vendredi 3 décembre 2010

beaucoup de texte pour pas grand chose

Vendredi 03 décembre
Ciel bleu ce matin et 16 degrés ! (là j’ai les infos japonaises à la tv et cet aprem à kyoto, 23.7 degrés !). Il faisait bon dans la maison pour une fois. J’ai hésité à prendre mon manteau, et finalement j’ai bien fait de le prendre car ce matin cela aurait été juste à l’ombre. Aujourd’hui j’ai pu confirmer que la gamme hi-tech d’Uniloq fonctionne. Hier alors qu’il faisait à peine 10 degrés j’avais trop chaud (chaussettes, haut et collants spéciaux) et aujourd’hui par presque 20 degrés en vêtements normaux c’était limite !
En fin de matinée, en quelques minutes à peine, le vent s’est levé et nous a amené une forte pluie. Heureusement cela a duré moins d’une heure. Mais dans le nord, toujours d’après les infos) cela a causé des inondations et les chutes d’arbres ont détruit des maisons.
Pour se réchauffer, thé au lait et gingembre. Mon préféré de chez Tully’s (une chaine de cafés américaine qui est partout içi) ! Au Tully’s, situé dans la gare, comme dans d’autres restaurants et cafés, il y a des couvertures à emprunter, faites pour se mettre sur les genoux et se couvrir les jambes si on a froid. Au Japon, on utilise peu les chauffages (sauf à la fac, dans les grands magasins et dans les trains, où là, il y en a trop). On privilégie toujours une manière de se chauffer personnellement au chauffage de l’espace. D’où l’importance et le succès d’Uniloq. Il y a aussi des tables basses avec un petit réchaud installé en dessous, et une large couverture sur les côtés pour recouvrir les jambes et garder la chaleur. Cela permet de rester au chaud autour de la table. Malheureusement dans ma famille il n’y en a pas. Mais il y a aussi le ofuro (bain) qui au Japon sert aussi et surtout à se réchauffer.
Je rentre de bonne heure à la maison pour une fois, et en profite pour ne pas faire grand-chose. J’allume la tv pour la troisième fois depuis que je suis là. Rappelons que la première fois je suis tombée sur une interview en français du directeur du guide Michelin qui a fait entrer Kobe dans le guide ; la seconde, c’était un programme pour apprendre l’espagnol ! Cette fois ci, j’ai eu droit à une émission avec des écoliers de plusieurs nationalités qui apprennent le japonais.
Il y a une émission que j’aimerai voir, mais les horaires n’ont pas encore coïncidé avec les miens. Il s’agit d’une émission bilingue japonais-anglais qui présente des extraits de textes de la littérature japonaise. J’ai découvert ça grâce aux magazines de NHK- une chaine de TV basée à Osaka. Ils ont pas mal d’émissions culturelles, pour apprendre des langues, etc. et ils publient tous les mois ou tous les deux mois- selon les émissions- un magazine vendu en librairie avec les textes et les explications, qui servent de support à l’apprentissage. Pour ma part, celui sur la littérature me permet de découvrir des noms d’auteurs et des titres de livres à acheter ensuite, en plus de pouvoir lire quelques lignes dans un japonais plus compliqué que celui de mon livre de cours.
Après le repas, on se lance avec Kota dans une guerre acharnée entre un dinosaure et taro, un super héro des années 1960 (rien ne se démode ici ! et surtout pas les pokémon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Frérot je pense à toi !)
De là, on a fabriqué une étoile géante en relief dans du papier journal que l’on a recouvert style patchwork de toutes les couleurs. Puis avec le reste du journal on a crée des pistes de billes et fait des concours à travers la cuisine. Tout ça pour finir avec un karaoké de chansons enfantines en japonais ! J’ai aimé celle du singe (saru) : ai, ai, ai, ai, ai, ai, ai, ai, ______ (là, j’ai oublié parce que c’est un vrai mot) et cela continue comme ça pendant 5 à 6 couplets !
Demain matin on part en week end sur l’ile d’Awaji. Au programme, fugu, onsen et admiration des feuilles d’automne.
Plus de nouvelles dimanche soir.  Bon week end !