lundi 28 février 2011

zazaburi toute la journée (pluie forte)

Bonjour,
désolée léger rhume. Repos ce soir. La suite de mes tribulations au fin fond de la Chine et le week-end mouvementé avec les étudiants de Matsuyame, mardi ou mercredi.

Bonne semaine.

vendredi 25 février 2011

week-end en perspective...

25 février
Je me suis rendue compte que je prends très peu de photos au Japon, par rapport à la Chine.
Je ne veux et ne peux pas emmener l’appareil photo à la fac tous les jours, le sac est bien trop lourd déjà avec tous leurs manuels. Mais, j’ai remarqué que je n’ai pas de photos de la nourriture au Japon. Donc je commence un reportage photo tous les soirs à table. Cela amuse beaucoup Kota.
Sinon, semaine de beau temps, exit le chauffage, les gants, les écharpes, les quadruples couches de vêtements, et même le manteau blanc devenu trop chaud. Mais ce dernier point pose problème à tout le monde, ils étaient tous habitués à me trouver facilement en repérant le seul manteau blanc du quartier. Maintenant, Max arrive à me perdre dans le train alors que je suis à côté de lui.
Depuis lundi, on prendre à nouveau un bento (repas à emporter) à la supérette de la fac et on va manger sur le toit de la fac. On y est tranquille, il n’y a personne et on peut profiter du soleil.
Exception faite aujourd’hui, il y avait beaucoup de vent, donc on est resté sur les tables de pique nique de la zone de cantine, mieux abritées.
Cet après-midi, après les cours, on a pu aller sur le terrain de sport encore au soleil. Les garçons ont joué au foot, pendant qu’on les regardait se ridiculiser contre le club de foot de la fac. Quand le soleil s’est caché, on est allés dans notre café préféré. La serveuse était contente de nous voir (une étudiante elle aussi) et est venue discuter…
On a aussi fait la connaissance d’un monsieur allemand avec un parfait français. Malheureusement, il n’était pas très loin quand on s’est demandés pourquoi il y avait d’autres étrangers dans notre café. Mais il ne nous en a pas tenu rigueur. Il avait trop envie de parler français. On a tendance à oublier que d’autres personnes peuvent parler français, c’est tellement rare !
Ce week-end, des étudiants de l’université de Matsuyama (ile de Chikoku, là où je suis allée avec ma famille d’accueil) viennent nous rendre visite. Pourquoi ? On ne sait pas trop. On sait juste qu’on a 10 personnes à charge pour le week-end, et que parmi eux il y a 2 personnes en chaise roulante et une qui ne peut pas marcher (sans savoir exactement pourquoi). Pas simple du tout, ne serais-ce que pour réserver un restaurant qui soit libre, accessible et assez grand.
Au programme, samedi après-midi, on les accueille à la fac avec snack, thé et un jeu de société fait maison (qui m’a empêché d’écrire ces derniers jours) qui mélange le trivial poursuite, le pendu, le jeu de mime, des énigmes, des rébus et du grand n’importe quoi. Cela va être drôle ! Ensuite, je viens d’apprendre, on mange tous ensemble au restaurant, mais je ne sais pas encore où… Dimanche matin, rendez-vous en centre ville à 9h pour prendre le téléphérique et aller aux jardins de Rokko mountain, ouverts exceptionnellement pour la journée, le coup de chance (fermeture annuelle jusqu’au 18 mars autrement). Mais maintenant, on nous annonce de la pluie pour dimanche… la cata, on doit trouver rapidement un plan de rechange.
Sûrement pas de nouvelles demain. La soirée risque d’être longue. Remarque, si comme on nous l’a dit ce sont des «japonais purs de la montagne » à 8h on les met au lit.
repas 24 février. omeruraisu= omelette avec riz en dessous- très japonais. Il y a des restaurants spécialisés dans ce plat. (désolée pour mon ombre qui vient sur l'assiette, la pièce est très mal éclairée)

25 février- crackers en forme de pâtes qui ramollisent avec le mélange légumes-crevettes qui est dessus, carottes rapées avec raisin secs (Ayaka a découvert cela la semaine dernière et on en mange presque tous les jours depuis), variété de gâteau de tofu (j'aime moyennement celui-ci, c'est rempli d'eau)

ZhaoQing et les 7 montagnes

9 février
On part en bus pour Zhao Qing, petite ville au Nord de Guangzhou. On y retrouve Sebastian, un ami de fac de Qien qui vit maintenant en Australie. Il est en ce moment en vacances chez sa famille.


Le long de la route, surtout dans la ville, beaucoup de motos, qui avancent en gang (voir photos plus bas).
A notre arrivée, Sebastian nous emmène d’abord au restaurant- il est midi passées. Je suis forcée de goûter les pattes de poulet. Disons que passée la première appréhension, ce n’est pas mauvais, mais quand on n’aime pas trop la peau de poulet cela a peu d’intérêt à manger.


dans le plat rond en bois, ce sont les pattes de poulet; devant, des nems.



en ville...




Ensuite, il nous propose de marcher le long du lac- la seule chose à voir dans la ville selon les garçons.  Ce qu’ils ne m’ont pas dit c’est qu’au bout du lac, on arrive aux « 7 montagnes », un des endroits à voir dans la région selon mon guide. Un vrai paradis. Absolument magnifique dans la brume. Une peinture chinoise. L’entrée est payante dans cet endroit sacré aux nombreux temples. On a escaladé une des 7 montagnes, visité une des nombreuses grottes et traversé un des étangs en empruntant une des passerelles qui mènent à un des pavillons sur l’eau.


ce n'est pas une barrière, c'est la porte du paradis


on commence à quitter la ville


mais... des travaux partout dans ce pays.



une toute petite ile et son pont


on quitte la terre ferme pour marcher sur une avancée de terre qui nous permet d'aller aux 7 montagnes (voir photos ci dessous)



le premier apercu


le chemin, mais ce que vous ne voyez pas vraiment c'est qu'il y a de l'eau de chaque côté. Au fur et è mesure qu'on avance, le chemin se rétrécit.


On arrive aux 7 montagnes. Bienvenue au paradis



on commence à escalader une montagne





j'ai l'impression d'être entrée dans une peinture chinoise


des offrandes devant une petite statue le long du chemin qui mène au temple en haut d'une des montagnes


la porte du temple


le temple


les encens géant qui brûlent partout dans le temple






voici le chemin vu d'en haut, avec la ville au loin. 


le chemin, entre et sous les pierres.  







le seul rayon de soleil de la journée (brume tout le reste du temps)

coucher de soleil sur le lac, magnifique



On se redirige vers le centre ville quand le soleil commence à se coucher.

sur la route du retour


de retour en ville, sur la place, un vendeur de jouets: des boules à lancer en l'air qui s'ouvrent en parachute. j'ai adoré!


un écran géant projettant un film de kungfu

les décorations pour le festival du printemps

les gangs de moto

encore des motos. J'aime cette photo, car les gars se marrent en me voyant prendre la photo



On cherche vainement un taxi pour nous emmener jusqu’à chez lui (1/2 heure de route environ). Mais aucun n’accepte de baisser les prix. Le tarif au kilomètre est fixe, mais pour les longues distances les gens négocient généralement le prix auparavant et le compteur n’est pas allumé- une course au noir, donc. On prend finalement un taxi jusqu’à la station de bus et de là, après moins de 5 minutes d’attente, on monte dans un minibus, plein à craquer.

Je crois que les routes sont encore pires qu’à Shenzhen. J’ai peur à chaque fois qu’on doit traverser. J’ai vu jusqu’à 5 personnes sur un scooter. Par contre, un seul accident pendant tout le séjour (à ZhaoQing justement), une moto renversée par un bus, mais pas de blessés miraculeusement.
Le bus nous dépose à côté de chez les parents de Seb. Enfin, je croyais, car en fait c’est l’atelier de leur boutique, et non le garage de la maison… (mais ça je ne l’apprend que le lendemain)
Je rencontre ses parents, ses deux sœurs ainées ainsi que le mari et le fils de la plus âgée. Ils sont vraiment très gentils et accueillants.
Les parents ont une boutique de portes et de fenêtres. La sœur aînée est prof de chinois en école primaire, et son mari prof d’anglais. Sa femme a cependant parlé anglais plus que lui. Lui, comme son fils de 10 ans, ne parle pas beaucoup, même en chinois. Les femmes ne lui en laissent pas l’occasion.  La plus jeune travaille en ville, mais je ne sais pas exactement ce qu’elle fait.
On mange chez les parents, dans le garage. Il y a une petite cuisine construite dans un coin.


Puis la sœur nous dépose en ville avec le neveu. On passe acheter des feux d’artifices que l’on fait exploser dans un parc à proximité. Je fais retourner toutes les têtes dans la rue. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’étrangers.


Ensuite, on marche jusqu’à chez la sœur, un appartement réservé aux professeurs. Pas très grand. J’ai même l’impression qu’il n’y a pas de cuisine…

en bas de la maison


On prend notre douche, avant d’aller à la maison familiale, à la sortie du village, où on dormira. C’est moins bruyant qu’en centre ville, mais comme personne n’y vit (ils sont toujours à la boutique ou chez la sœur), il n’y a pas d’eau chaude. C’est une maison sur 3 étages, plutôt grande et bien entretenue, très peu meublée là encore (caractéristique asiatique).

la porte sur le toit de la maison (toits plats à terrasse)

Au deuxième étage

ma chambre (ancienne chambre de sa soeur). rassurez-vous le lit est à droite...

l'ancienne chambre de Seb

retour vers le futur?

toilettes et chasse d'eau (la bassine rouillée)

 Au premier étage
 
une autre chambre
 Au rez-de-chaussé

la salle commune

dehors, la porte de la cuisine



anciennement le potager, avec au fond l'étable (beaucoup de boeufs dans la région pour aider aux champs, malheureusement je n'en vois pas un)

dans l'étable