Dimanche 01 mai
Rdv à Sannomiya à 11h. Je vois ce que je n’aurai jamais cru voir au Japon, une manifestation. Bon, dans le style japonais, avec des banderoles verticales, une voiture à haut-parleurs qui ouvre la manifestation, des policiers partout pour faire la circulation, à peine 100 personnes, et un grand calme. Mais bon, cela reste un événement ! Ils protestent contre la hausse des taxes due aux récents événements.
En en parlant avec des japonais autour de moi, toujours la même réponse : non je ne veux pas payer plus de taxes, mais il faut bien aider les sinistrés. L’entraide nationale. Que j’aime le Japon !
Au repas de midi, des akashiyaki. Une variante des takoyaki (cf. cette vieille photo de septembre ci-dessous).
Les takoyaki (excellents malgré l’apparence) sont fait d’une sorte de pâte à crêpes cuit en petites boules avec dedans des morceaux de poulpe. On met dessus, une fois cuits, une sauce épaisse (la même que pour les okonomiyaki), des herbes et des algues.
Les akashiyaki (provenant de la ville d’Akashi), sont fait à base d’œufs. Au goût cela ressemble bcp à des boules de quiche (sans la pâte). Ils sont présentés sur un plateau en bois. On les mange trempés dans une soupe (excellente, comme toutes les soupes dans ce pays). Ce n’est pas mauvais, mais après deux ou trois, on se lasse, cela a un goût d’œuf trop prononcé.
sur la droite, notre restaurant, dans un des innombrables dédales souterrains de cette ville.
(aucune des photos n'est de moi, j'avais oublié mon appareil)
Journée pluvieuse. L’éternelle solution au problème : le cinéma. Je vais au cinéma pour la première fois depuis que je suis au Japon. Il faut dire que les billets sont à plus de 10 euros. Et finalement, je vais voir un film américain, en VOST : No strings attached, avec Natalie Portman.
Sans le savoir nous sommes allés au cinéma le jour du spectateur (le 1 de chaque mois), donc billets à 1000 yen (environ 8 euros). Du coup, aussi bcp de monde. Mais, vive le Japon ! Il y a des bornes à l’entrée pour imprimer les billets réservés sur internet. On n’a pas réservé… qu’à cela ne tienne. Il suffit avec son portable de photographier le petit dessin sur l’affiche à côté des bornes, et cela nous emmène directement sur le site de réservations. On choisit le film, la séance, les places, et voilà ! En 5 minutes le tout est fait.
Les différences avec le cinéma en France (enfin avec un cinéma commercial, car rien ne se compare au Studio) : une boutique de souvenirs dans le hall d’entrée, des escalators partout (mais ça c’est la mode du pays), les lumières restent éteintes jusqu’à la fin du générique, boissons et nourritures autorisés, mais la salle est malgré tout très silencieuse, le stand vend des repas complets (poulet, hot dogs, …), mais les gens semblent manger dans le lobby, équipé de tables et chaises plutôt que dans les salles, pas de pubs avant le film à part une bande annonce de film et les annonces au public (rappelle des normes) et une pub niaise contre le piratage. Mais dans l’ensemble, pas de gros choc culturel.