mercredi 25 mai 2011

atelier poterie

Pour ce matin, Ayaka nous a organisé une matinée entre filles. Atelier poterie à 10h puis déjeuner ensemble à la maison.
L'atelier poterie est quelques rues plus loin, au coin de la rue où habite Max.(correction, habitait. je n'ai pas encore l'habitude.) Au rez-de chaussé, un atelier professionnel, où sont entassé et préparées les poteries faites par les clients.

Car si nous faisons tout du malaxage de pâte, à la création elle-même, en passant par le nettoyage. On leur laisse à sécher pour quelques semaines. Ils en profitent pour creuser le dessous du bol/assiette/tasse... à la manière japonaise (pas de fond plat, mais un petit rebord). Pour ma part, ils ajouteront même une anse à ma tasse. Mais surtout, il feront la cuisson et appliqueront la lacque, qui donnera ce fameux air japonais à nos créations.
Dans cet immense atelier (nombreux cours réguliers), nous sommes toutes les deux avec Ayaka et un homme âgé qui ne semble pas trop heureux de devoir expliquer comment faire à une étrangère qui ne parle pas la langue.
Il commence par nous faire faire un bol à riz. On s'en sort pas trop mal, ça va. Ensuite, on est libre de nos créations. Ayaka continue avec les bols de riz, en en faisant un pour son mari et un plus petit pour son fils.
Moi, je me lance dans un set: bol à riz, tasse à thé, assiette/plat. On s'est vraiment bien amusées. et le prof aussi finalement. Il s'est relaxé quand il a vu que je comprenais à peu près tout, et peut être aussi parce qu'après le premier bol, il n'avait plus besoin d'être constamment dernière nous.
d'ici quelques semaines, je devrais avoir des poteries japonaises aux couleurs beige et grises à rayures. J'ai hâte de voir.



nos poteries!



couleur Nº3!

L'après-midi je l'ai passée à Harbourland- le centre commercial du port- à profiter du soleil en terrasse tout en travaillant à la conception de mon sujet de thèse.
titre temporaire: Born somewhere- a comparative study of the representation of childhood in photography between Japan and Occident.
Là aussi, j'attends de voir à quel point cela va changer...
Le soir, je me fais inviter dans un restaurant aux allures "branchées" toujours au port, où on déguste une excellente pizza aux quatre fromage (je crois que j'ai enfin trouvé du vrai fromage au Japon!) avec une demi bouteille de Sangre de Toro.

et je réitère mon affirmation du haut de la tour de Tokyo: le Japon, la nuit, est une gigantesque lumière rouge clignotante.