Ce dimanche, accablés par la chaleur qui s'est abbatue sur le pays depuis plusieurs jours, et l'absence de climatiseur dans la maison, après maints arrêts dans des cafés climatisés, nous avons dirigés nos pas vers Osaka, où le musée de la période Edo nous attend (1616-1867). Nous savions d'avance que ce musée cherchait à montrer la vie du peuple à la fin de la période Edo. Mais nous ne nous attendions pas à trouver, au 8ème étage d'un immeuble, une reproduction grandeur nature de deux rues d'Osaka. Deux petites rues, l'une bordée de boutiques, l'autre de maisons. Nous y avons passé plus de quatre heures, pas seulement à cause de l'ai conditionné, mais tout simplement entrainés par l'ambiance. Nous avons enfilés les yukatas (kimono d'été) prêtés par le musée, fait des photos dans les maisons traditionnelles, discuté avec les nombreux bénévoles qui se promènent dans les rues, essayé vainement de faire tourner une toupie, de jongler avec des balles en tissu, nous avons regardé, assis sur le rebord des boutiques en tatami, les enfants en yukata courir dans les rues pour faire voler des oiseaux en papier alors qu'un feu d'artifice était projetté derrière eux sur le grand ciel en béton.
des forces avant d'aller au musée. La première fois que je vois une crevette-sushi présentée de cette façon
vue des toits du musée
une performance d'une danseuse.
Shogo en yukata. Il fait la tête par ce qu'il ne veut pas que je le prenne en photo...
encore une fois, rose...
dans une des maisons
dans une des rues, le bateau pour un des festival d'Osaka à la période Edo.