L'australie. J'ai a la fois envie de vous laisser decouvrir le pays a travers les photos. Car ici la cuture n'est pas aussi radicalement differente. Ce qui surprend c'est la purete des couleurs, l'immensite des paysages, la decontraction et l'amabilite des australiens. Tout cela se suffit en images. Et toute la premiere partie de notre voyage, le road trip de Brisbane a Sydney en passant par Waterfall Way, peut se lire en tant que reportage documentaire sur un voyage de backpackers. Honnetement, cela simplifiait et raccourcissait aussi considerablement ma tache envers le blog. Mais la seconde moitie du voyage, a Sydney, a partir du 31 mai, a ete bien differente. La difference entre la cote est et Sydney est tellement grande que je dois vous en parler. Mais, aussi et surtout, nous n'avons pas visite pareil. A Sydney je me suis plongee dans l'histoire du pays. Les paysages admires, les villes traversees ont pris alors un autre sens. J'etais sur le point de
dire qu'ils se sont charges d'humanite. Mais non, malheureusement, c'est bien le contraire que j'ai decouvert. Je suis tombee dans les cicatrices encore ouvertes de l'Australie.
J'ai l'impression de n'avoir pas fait un, mais deux voyages.
Laissez moi d'abord vous présenter l'équipe.
Tim
Shogo
Vous comprenez déjà pourquoi dès l'aéroport les ennuis ont commencés.
A Kobe: entre l'un qui ne ressemble pas à sa photo de passeport, et l'autre dont le nom de famille n'est plus celui écrit sur le passeport... Il a fallut presque une heure à nous trois pour enregistrer nos valises et obtenir nos cartes d'embarquement. Ensuite on se rend compte que Shogo a perdu son portable (surement dans le bus pour aller à l'aéroport), pas trop grave, on est au Japon, on le retrouvera... ah oui, sauf que c'était le seul portable qui marche à l'étranger. Bon bah, tant pis...
10h de vol de nuit dans un avion low cost. Entre celui de droite qui s'endort dès qu'on est assis, et celui de gauche qui n'arrête pas de parler- mais bon j'ai l'habitude, je l'ai tous les jours en cours.
Après peu de sommeil, on débarque sous la pluie à Coolangata (Gold Coast). Il fait chaud, très chaud pour nous qui arrivons du très long hiver japonais. En Australie, l'été se finit. Autour de la piste d'atterissage, la forêt.
Avant un petit déjeuner très attendu, nous devons passer les contrôles et récupérer les valises. L'affaire de quelques minutes... c'était sans compter sur ces deux là. On pense à éviter de faire le contrôle avec les machines, bien plus rapide, mais 1/ nous voulons des tampons sur nos passeports et 2/ Tim risque d'avoir encore des problèmes avec le système de reconnaissance faciale. Donc nous faisons la queue pendant un bon quart d'heure. Mais Shogo vient de traverser toute l'Amérique latine. ("he's been everywhere" a dit le douanier à son collègue). Danger! fièvre jaune. On l'attend le temps qu'il passe une visite médicale et obtienne un certificat. Nous récupérons les valises et nous dirigeons vers la sortie toute proche. Un personnel des douanes nous arrête là, et nosu demande à Tim et à moi de bien vouloir le suivre. Tim a oublié qu'il avait de la nourriture dans son sac et ne l'a pas signalé sur le formulaire que l'on a rendu aux contrôles. On a eu droit à une fouille de tous nos sacs et un interrogatoire complet. Heureusement que c'est l'Australie et qu'ils sont cool. Tim a évité une grosse amende.
Avec tout cela, il se fait tard. On s'arrête au premier stand de l'aéroport pour petit déjeuner: des doughnuts! Bienvenue au pays.
Puis on prend un bus navette (pour nous tous seuls) qui nous dépose devant notre hôtel: le Best Western Tweed Head Motel.
Première impression de l'Australie, entre l'aéroport et l'hotel: très vert, des rivières partout, de grandes maisons basses, de larges routes, des jeeps et des 4x4 en abondance, les gens sont grands, blonds et bronzés. Il y a des surfers se promenant plein les rues. J'ai atterris en plein film...
On aime notre hotel. Grande chambre avec cuisine, piscine, internet, une table pour manger dehors, pas trop loin du centre ville, et un supermarché à 5 minutes à pieds. Il ne manque que le barbecue qui a été endommagé lors des dernières crues.
j'avoue la pluie rend tout cela moins attrayant
Mais bon, je ne fais qu'enregistrer rapidement ce qui se passe autour de moi. Je n'ai qu'une chose en tête, rejoindre l'hôtel au plus vite et dormir. Heureusement pour nous, on arrive avant 9h du matin, et notre chambre est prête! Tim commence à faire des plans, mais je lui annonce qu'avant une sieste, il ne compte pas sur moi pour quoi que ce soit. Les garçons se laissent convaincre facilement.
Nous voilà, heureux et endormis pour la journée.